Les causes de la fluctuation des prix des céréales en Russie - Andrei Zablotskij (1847) - Les réalités économiques de la Russie du XIXe siècle

Thèmes abordés

Russie, économie russe, rente forcée, servage, agriculture, libre concurrence

Résumé du document

Il s'agit d'un extrait tiré de l'oeuvre d'Andrei Zablotskij, haut fonctionnaire du ministère des Domaines impérieux et biographe de renom. Son travail dans le domaine de l'économie rurale et de la politique agricole lui confère une expertise particulière pour aborder la question des prix des céréales et de la rente forcée en Russie. Cette oeuvre s'intitule « Les causes de la fluctuation des prix des céréales en Russie » et est publiée en 1847 dans les Annales de la Patrie. Cette oeuvre revêt une importance significative, car elle offre un aperçu précieux des réalités économiques de la Russie du XIXe siècle, une période marquée par des transformations économiques, sociales et politiques majeures.

Extraits

[...] Les causes de la fluctuation des prix des céréales en Russie - Andrei Zablotskij (1847) - Les réalités économiques de la Russie du XIXe siècle Il s'agit d'un extrait tiré de l'œuvre d'Andrei Zablotskij, haut fonctionnaire du ministère des Domaines impérieux et biographe de renom. Son travail dans le domaine de l'économie rurale et de la politique agricole lui confère une expertise particulière pour aborder la question des prix des céréales et de la rente forcée en Russie. Cette œuvre s'intitule « . [...]

[...] De plus, le système de rente forcée, en particulier lorsqu'elle se paie en travail engendre des fluctuations de prix considérables. En exposant la réalité économique des provinces privées de débouchés extérieurs, la vulnérabilité du marché face aux variations de l'offre et de la demande est un impact direct du système sur les prix du seigle dans des provinces spécifiques. [...]

[...] Cette influence est prépondérante dans le marché des céréales en ce qui concerne « la concurrence entre l'offre et la demande ». Il argumente sur le fait que l'impossibilité de déterminer les frais nécessaires à la production lorsque la rente est payée en travail entraîne une dépendance exclusive vis-à-vis de ces forces du marché. Cette situation explique « les terribles fluctuations de prix » observées dans les provinces russes, accentuées par l'absence de débouchés extérieurs. En intégrant ces éléments, l'auteur engage un dialogue entre passé et présent offrant une perspective qui transcende les frontières temporelles sur les réalités économiques contemporaines. [...]

[...] « Tous ces faits existent uniquement là où la rente se détermine d'une manière naturelle » met cette condition préalable de la libre concurrence pour la détermination naturelle de la rente. Selon lui, la genèse de la rente résulte d'une émergence des circonstances atypiques, résultant parfois d'accidents passagers, mais peut également devenir fondamentale dans les rapports économiques d'un pays et revêtir un caractère structurel. Il souligne que cette « rente forcée » entraine des conséquences économiques majeures. Le montant de cette rente n'est pas proportionné aux conditions fondamentales de la production, perturbant ainsi l'équilibre entre le travail et le capital. [...]

[...] Cette fragilité inhérente à cette pratique réside donc dans cette distinction entre une rente naturelle, découlant d'une concurrence équitable, et une rente forcée, émergente de conditions contraignantes Les formes variées de paiement de la « rente forcée » L'auteur explore les conséquences économiques de la « rente forcée » lorsque celle-ci est payée en travail. Dans ce cas, les travailleurs ne peuvent pas évaluer correctement leur contribution, car le salaire dépend de nombreuses circonstances variables. La fixation du montant des travaux qui déterminent la rente reste invariable, « du moins pour ( . ) les conditions d'un contrat » soulignant la disharmonie négative des conditions contractuelles. Elle est établie par le droit plutôt que par des conditions économiques, conduisant à une perte de la possibilité de déterminer les coûts de production. [...]