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« Cahiers de la nouvelle journée n°40 - Politique et morale, supplément : les idées et les livres » est un ouvrage de L. Sturzo publié en 1938. Le présent texte correspond donc à un extrait de cet ouvrage. Ce dernier s'adresse aux politistes, aux citoyens, ceux d'accord avec son parti et partageant ses idéaux. Dans cet extrait, l'auteur propose une critique des régimes totalitaires (le communisme, le fascisme et le nazisme).
[...] « Cahiers de la nouvelle journée n°40 - Politique et morale, supplément : les idées et les livres » est un ouvrage de L. Sturzo publié en 1938. Le présent texte correspond donc à un extrait de cet ouvrage. Ce dernier s'adresse aux politistes, aux citoyens, ceux d'accord avec son parti et partageant ses idéaux. Dans cet extrait, l'auteur propose une critique des régimes totalitaires (le communisme, le fascisme et le nazisme). Son objectif est de décortiquer les différents régimes totalitaires, les dénoncer et ainsi permettre aux partisans de ces régimes de s'affranchir de l'aliénation de ces derniers. [...]
[...] La violence s'exerce de plusieurs façons et à plusieurs niveaux. On parle de violences physiques, mais également de violences morales. Il y a l'URSS sous Staline qui utilise « La terreur » pour régner. En effet, il va y avoir la suppression de la propriété individuelle pour les bourgeois, l'exécution des certains civils : « les Soviets ne font que fusiller ou condamner aux travaux forcés ou encore déporter en Sibérie » (Ligne 19) et la déportation pour d'autres civils. [...]
[...] Cette citation illustre bien le pouvoir de la politisation sur la judiciarisation. Conclusion En sommes, Luigi Sturzo dénonce les régimes totalitaires en démontrant d'une part leur hégémonie qui ne fait que croitre. Cette hégémonie est possible grâce à l'oppression des opposants. Cette oppression est violente tant sur le plan physique que morale. L'injustice règne dans l'État totalitaire. L'injustice existe parce que les institutions juridiques sont complices du gouvernement. Il y a un flou volontaire entre le gouvernement (politisation) et le droit ( judiciarisation). [...]
[...] Ainsi, on peut donc se demander, comment Luigi Sturzo dénonce les régimes totalitaires comme exclusif et oppresseur pour leurs opposants ? Pour répondre à ce questionnement, nous verrons comment l'auteur montre d'abord que les régimes totalitaires ont le monopole Il étudie ensuite la violence que subissent les opposants il explique enfin la complicité juridique des régimes totalitaires (III). L'hégémonie des régimes totalitaires Les régimes totalitaires sont hégémoniques. C'est-à-dire qu'ils sont d'une part tout - puissant et d'autre part, qui ont le monopole sur leur territoire. [...]
[...] La violence est donc un moyen pour les régimes totalitaires de réprimer les opposants, de les faire taire. La violence permet également dans ce contexte de rallier la population aux idéologies de ces différents régimes. Cela est possible à cause de la complicité juridique dans les États totalitaires. La complicité juridique des États totalitaires Si les trois régimes totalitaires prospèrent, c'est grâce à l'usage de dispositifs comme la propagande, l'aliénation, l'embrigadement. Toutefois, la toute-puissance de l'État totalitaire est causée par le fait qu'on ne soit pas dans un État de droit. [...]
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