Analyse poème "Baraques de la foire" de Victor Hugo.
[...] Ce vers emploi deux termes assez faibles "le peu" et le "rien". Nous avons l'impression que l'homme est peu de choses face au monde, et au roi des animaux. Cette idée persiste tout au long du poème, car nous pouvons relever "nos plans chétifs" au vers "notre petitesse" au vers 10, l'exclamation au vers 12 "je suis ce nain ou encore "notre moi misérable" au vers 13. Tout est fait pour pouvoir abaisser l'homme grâce aux termes employés, et ce sentiment est renforcé par une gradation des termes. [...]
[...] Il est également mis en scène dans un décor bucolique à partir du vers 14 : on peut facilement s'imaginer la scène grâce aux détails apportés comme "le chêne", "l'érable", "l'astre, `la rose", "la roche énorme", "les vallons sont les sources en pleurs". Cela vise à idéaliser la figure de l'animal, et de renforcer cette opposition avec l'humain. Enfin, la construction du poème en lui-même permet de mettre en évidence cette opposition perpétuelle entre le lion et le poète. En effet, nous pouvons relever dans le poème un certain nombre de vers possédant une rythmique particulière. [...]
[...] En effet, l'utilisation du pronom est le deuxième mouvement, quant à lui, met une distance entre l'homme et le lion. Le fait de commencer le vers 14 par la conjonction de coordination "mais" permet de créer une opposition nette. À partir du vers 14, la suite du poème se concentre exclusivement sur le lion, avec l'emploi de la troisième personne du singulier. En effet, le lion devient "la bête". La distance avec l'humain est marquée. Le lion apparaît alors comme un "être sauvage" que l'homme ne peut dompter facilement. [...]
[...] « Baraques à la foire » de Victor Hugo A la lecture du poème de Victor Hugo, ce qui frappe tout d'abord le lecteur, c'est la comparaison incessante entre le lion, et l'homme. Dans un premier temps, nous pouvons noter dans le poème une progression. Cela se voit notamment à travers les pronoms, déterminants employés. On peut voir que le poème peut être divisé en deux parties. La première partie irait du vers 1 au vers 13, et du vers 14 jusqu'à la fin du poème. [...]
[...] L'hémistiche scinde le vers en deux hexasyllabes. Les vers 16 et 17 sont aussi un exemple parfait illustrant bien cette opposition : "qui dans les champs, où nous, hommes, nous étouffons"/ "Respire, solitaire . " La construction du vers 16 attire particulièrement notre attention. En effet, le rythme créé par l'utilisation des trois virgules, la position du verbe en fin de vers permettent de renforcer le décalage avec les humains et de montrer que ces derniers ne sont à l'aise dans le monde dans lequel ils vivent. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture