Etude réalisée en 3ème année de Licence en Histoire Contemporaine sur un extrait du chapitre V du livre d'Ernest Renan intitulé L'avenir de la science.
[...] Pour Renan rien ne se fait dans le monde par l'intervention de puissances miraculeuses. Pour lui il n'y a pas de miracles, il ne faut pas confondre miraculeux et mystérieux. Pour lui le mystère c'est ce qu'à l'heure actuel n'est pas expliqué. Le miraculeux c'est ce qui se produit contraire à la loi de la nature. Renan connait bien le passé par sa formation, il s'est intéressé à toutes périodes mais principalement pour l'histoire ancienne. Il a étudié l'orient biblique comme nous le montre ses allusions à Mika et serapion mais il a aussi étudié d'autres orients. [...]
[...] Le comme peut avoir ici deux sens sur le même modèle ou au même degré. Le problème actuellement c'est qu'à cette époque on s'intéresse seulement aux sciences de la nature, il faut maintenant étendre ce champ et s'interroger sur les sciences de l'humanité. Le développement de l'univers et celui de l'humanité, dont l'étude est l'objet de la philosophie ne peut être révélé par la spéculation abstraite (en référence au religion), mais seulement par des sciences positives comme la physique, la chimie, c'est ici que se marque l'influence de Berthelot, celle des études philologiques où Renan s'était engagé, et c'est l'effort pour combiner les principes généraux d'hégélianisme avec l'idée de science positive qui fait l'originalité de la philosophie de Renan. [...]
[...] il se met donc bien ici à la place d'un éventuel contestataire, et peut comprendre les doutes que certains peuvent avoir. Mais comme il affirme à la ligne 11 la science est la seule manière légitime de connaitre Pour lui il faut un monde rationnel où c'est la raison qui prime et la vérité. Pour lui les religions ne sont pas source de vérité, la science si, il faut donc essayer, pour lui elle est le seul moyen pour y parvenir, il assigne donc cette fonction à la science tout en ayant conscience malgré tout peut être elle n'y arrivera pas. [...]
[...] Renan avec la science vise l'idéal, pas, il ne voit pas ça comme étudier la science par curiosité. L'érudit n'est pas un savant parce qu'il est intéressé. La science c'est l'auxiliaire primordial qui permet à la nature d'atteindre son but idéal. Par là, la science dépasse la morale et l'esthétique. Dans ces sciences il écarte la seule considération physiques, l'histoire et surtout la philologie a son importance. Pour lui la vraie science c'est celle de l'esprit humain. La science est inséparable de l'idée de devenir et cela en rupture avec la tradition platonicienne séparant être et devenir. [...]
[...] Nous allons donc voir ici comment à travers la science, Renan veut réussir à créer un monde qu'il juge idéal. Pour cela nous allons voir en première partie à quoi correspond la notion de science pour Renan puis dans une seconde nous allons voir pourquoi la science doit-elle être le fil directeur vers un monde idéal et en dernière partie la remise en cause ce texte. le concept de la science chez Renan la notion de science Science étymologie scire per causas la connaissance des causes Si la science est indiscutablement envisagée comme facteur de progrès, Renan ne fait pas de l'aspect matériel le moyen ou la finalité principale. [...]
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