Le texte que nous allons étudier est un article du journal français, Le Matin. C'est un article non signé et paru dans la presse le 12 janvier 1923, durant la période d'entre-deux-guerres. Journal populaire, il est destiné aux Français friands de nouveautés. Le Matin est l'un des plus importants journaux français de la première moitié du XXe siècle. Il est lancé en 1884 à l'initiative d'un groupe américain qui recopie le modèle britannique du Morninger News. La direction du projet est confiée à un journaliste français Alfred Edwards. Ce journal est tiré à plus d'un million et demi d'exemplaires pendant la Grande Guerre, mais il devient très vite un outil de chantage. Le Matin est un journal connu pour ses coups de bluff et son arrogance… surtout à partir de 1903 quand il change de propriétaire (Maurice Buna- Vrilla). Ce journal connaît son âge d'or en 1900-1910. Durant l'entre-deux-guerres c'est un journal conservateur, il est nationaliste et laïque, il soutient Poincaré, de plus le quotidien soutient le rapprochement avec l'Allemagne. Le patron du journal tisse d'étroits liens avec l'Allemagne concernant la possibilité d'exploiter son remède miracle, le Synthol. C'est ce qui va amener à la chute du journal, ne portant plus d'intérêt à la modernisation du journal, cela précipite le déclin commercial du quotidien. Celui-ci se radicalise également et vire vers l'extrême droite. Plus tard il a même mis son journal aux services de l'occupant, le patron étant lui-même favorable aux idées d'Hitler. Le Matin va ensuite porter le nom de « presse pourrie » et il sera interdit de parution à la Libération, avant de tomber dans l'oubli à partir de 1944.
[...] En effet, la France a besoin de se reconstruire après une guerre destructrice. Mais l'Allemagne s'avère réticente à l'idée de devoir payer autant et se plait à faire trainer les réparations. Ayant payé seulement 5 milliards de mark-or entre 1920 et 1922, ajoutés à un déficit du budget de l'état plus qu'important, ainsi que la fabrication de milliards de billets grâce à la planche à billets, la France se voit tout de même obligée de réagir. Dans notre texte ligne on fait bien référence au Traité de Versailles, les articles 231 et 232 stipulent: «Les gouvernements alliés et associés déclarent, et l'Allemagne le reconnaît, que l'Allemagne et ses alliés sont responsables pour les avoir causé, de toutes les pertes et de tous les dommages subis par les gouvernements alliés et associés et leurs nationaux en conséquence de la guerre qui leur a été imposée par l'agression de l' Allemagne et de ses alliés. [...]
[...] Ils sont au total au nombre de 72 dont 64 de France de Belgique et 2 d'Italie. Ces ingénieurs ont un pouvoir impressionnant, car ils peuvent communiquer avec toutes les institutions qu'ils désirent, ils ont le droit de circuler partout, ils peuvent avoir accès à tout et tout le temps. Tous les commerçants, représentants ou groupement industriel doivent être à leurs services en cas de besoin. Cependant, ceux-ci peuvent fonctionner seulement si les partenaires allemands n'émettent aucune résistance. Les ingénieurs ont des pouvoirs considérables sur les productions, à présent ils pourront tout contrôler. [...]
[...] Des conflits naissent dans la Ruhr, entre socialistes et communistes, la France craint de plus en plus la Ruhr. De fait, Poincaré va laisser respirer cette Ruhr et va adoucir ses mesures surtout en raison des élections de 1924 qui approchent. De plus, il existe une crainte de briser les alliances de guerres avec l'Angleterre et les Etats Unis. En outre, d'un point de vu financier, la France a besoin des banques du Royaume Unis et des Etats Unis car le franc perd de sa valeur. [...]
[...] L'article nous parle de plus 20 conférences, le nombre n'est pas exagéré, en effet, de nombreuses conférences se sont succédé en 1920 et 1922. Tout ou presque au sujet des réparations et du retard de l'Allemagne accompagner évidemment de la question de l'occupation de la Ruhr. Pour en énumérer quelques-unes, nous pouvons prendre les plus importantes avec la conférence de San Remo en avril 1920 où il est décidé que la France retire ses troupes des villes occupées de Frankfort et Darmstadt, de plus les alliés commencent à s'alarmer pour le paiement de l'Allemagne, dans un premier temps toutes d'accord pour occuper la Ruhr, le projet est abandonné quand l'Allemagne rattrape son retard. [...]
[...] L'avis émis dans l'article est celui de la France. L'Italie, quant à elle, a besoin des réparations, de plus, comme la Belgique elle veut un rétablissement des liens commerciaux avec l'Allemagne ainsi que l'Autriche Hongrie. D'abord sous la direction du roi Victor Emmanuelle II puis après 1922 avec la marche sur Rome, Mussolini a soutenu la France. Cependant, le fait que l'Italie sera de taille à supporter sans faiblir les menaces de la Cité, ligne 39 est vrai pour l'Italie, car Mussolini n'est pas pour la politique de l'Angleterre de contrôler les dettes de l'Europe Centrale, il n'est pas pour la suprématie du Royaume Unis secondé des Etats Unis. [...]
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