L'extrait qui nous est proposé est un discours prononcé le 20 mars 1884 au Reichstag par Otto Eduard Leopold Von Bismarck. Bismarck est le ministre-président de la Prusse depuis 1862 et devient le premier chancelier de l'Empire allemand de 1871 à 1890. Il est l'artisan de la consolidation de l'unité allemande par l'affaiblissement des forces d'opposition. S'il lutte contre les forces politiques catholiques (Kulturkampf), il va également chercher à détruire le socialisme.
Dans la peur de voir triompher le socialisme, Bismarck va ainsi anticiper une probable révolution ouvrière en prenant une série de lois sociales progressistes favorisant les ouvriers de 1883 à 1890 en essayant de convaincre les conservateurs (proches du régime) sur l'enjeu de ces réformes. Bismarck doit également faire face aux difficultés économiques.
[...] Allocution du 20 mars 1884, Otto Von Bismarck Cet extrait qui nous est proposé est un discours prononcé le 20 mars 1884 au Reichstag par Bismarck. Bismarck est le ministre-président de la Prusse depuis 1862 et devient le premier chancelier de l'Empire allemand de 1871 à 1890. Il dut collaborer de 1871 à 1876 avec les libéraux. Il est également le principal acteur de l'unification allemande par une série de guerres contre l'Empire d'Autriche-Hongrie en 1864-1866 puis contre la France en 1870-1871. [...]
[...] Pour lui, une > est vitale. Cette loi est dans la lignée de l'assurance maladie votée et acceptée un an plus tôt par le Reichstag. La mise en place se fait à l'aide de caisses d'assurances locales financées à la fois par les salariés (au et par les employeurs (à 1/3 seulement). Ainsi, ce système repose à la fois à l'aide de l'employeur et de l'Etat. En 1884, il est question d'élargir cette assurance aux accidents qui demeure aussi essentielle que l'assurance maladie. [...]
[...] Le 2 juin 1878, cette fois, en exploitant un second attentat contre l'empereur, il dissout le Reichstag où les forces conservatrices sortent renforcées de ces élections. Bismarck fait donc passer une loi d'exception en octobre 1878. Elle prévoyait la dissolution des groupements socialistes, la saisie de leurs journaux et l'interdiction des réunions de socialistes. Or malgré l'application de ces lois dans les principales villes industrielles du pays, ces mesures restent impuissantes à détruire le parti socialiste. Ainsi, Bismarck n'hésite pas à comparer le socialisme à une > (l.23-25). [...]
[...] En 1877, ce parti remporte voix en 1877 contre voix en 1871. Cet exemple montre comment ce parti devient peu à peu une force politique (certes timide) grâce à l'industrialisation rapide laissant place à la précarité. De plus, Bismarck voit dans le socialisme un danger. Il évoque le fait que : (l.17- 20). En effet, le contexte international est propice à toute sorte de coups de force de la part des ouvriers, comme avec la commune de Paris en 1871. [...]
[...] En effet, même si de 1840 à 1873 l'Allemagne connaît un certain "décollage industriel" (tardif), une phase de crise lui succède dès 1873. Cette industrialisation rapide a fait naître un prolétariat situé dans les villes industrielles et minières du pays qui subit de plein fouet la crise économique avec son lot de misère. Mais alors en quoi Bismarck se rend-il compte des problèmes économiques, sociaux et politiques de son pays? Quels sont ses moyens d'action ? Ainsi dans un premier temps, il s'agira d'étudier le fait que Bismarck s'intéresse à la misère ouvrière frappant le pays de plein fouet. [...]
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