Commentaire de documents dans le cadre du cours ''L'Europe des Nations XIXÈME siècle, L'Allemagne selon Bismarck''. Appliquez la méthodologie du commentaire de texte à l'analyse de ces trois documents, précisez les titres des parties et sous-parties.
[...] L'Allemagne selon Bismarck Introduction Le journaliste et homme politique Charles Benoist, dans un article paru dans la revue des deux mondes en 1899, résume ainsi le livre qu'il a consacré à Otto Von Bismarck : Bismarck, psychologie de l'homme fort. Il défend l'idée que l'ancien chancelier de l'empereur Guillaume Ier incarnait l'archétype idéal du Prince selon Machiavel (XVIe siècle), en mettant son génie politique au grand œuvre du siècle : réaliser l'unité Allemande, dont la vie a été marquée par 3 périodes distinctes : la période « souffrante » entre 1848 et 1862, moment où Bismarck, jeune Junker conservateur, royaliste, chrétien et résolument prussien, entre au Parlement et construit pas à pas son ambition de réaliser l'unité allemande autour du roi Frédéric-Guillaume IV ; la période « militante » de 1862 à 1871 où, « par le fer et le sang », il impose cette unité par la guerre ; et la période « triomphante », de 1871 à 1890, durant laquelle il crée la puissance économique de l'Allemagne en la faisant entrer pleinement, mais tardivement, dans la Révolution industrielle. [...]
[...] ] a besoin, pour agir [ . ] d'être aidé par l'attachement à la dynastie [prussienne] ». Or, celle-ci est empêchée par un certain nombre d'obstacles : la volonté d'indépendance des princes allemands dont l'autorité ne doit rien à la race, mais à leur seule prétention au pouvoir, la nature belliqueuse des allemands, qui est plutôt une qualité selon Bismarck, mais a besoin d'être soumise pour « entrer dans l'action », la prétention hégémonique de l'Autriche, et aussi, en contre-point, le danger du libéralisme Bismarck, l'homme du roi Ce serait une erreur de voir en Bismarck un partisan indéfectible de la seule unité allemande. [...]
[...] Il me semple que je affre perdu l'éguilipre, et que mon pied il affre clissé sur la poule ». Le dernier document, tiré du livre d'Erneste Jaeglé, professeur à l'école spéciale militaire de St-Cyr, est une traduction française du recueil de mémoires écrit par Bismarck lui-même, intitulé Mémoires authentiques du prince de Bismarck : Pensées et souvenirs, par le prince de Bismarck, paru en 1899. L'analyse de ces trois documents va ainsi nous permettre de croiser 3 regards et trois périodes, chacun faisant l'objet d'une partie à part entière, et nous permet de voir quels ont été les axes essentiels qui structurent l'œuvre politique de Bismarck, alors qu'il est chancelier de l'Empereur. [...]
[...] La dimension est donc nostalgique, résolument romantique, et chargé d'une tonalité nationaliste. Une question que pose ce texte est de savoir quel regard pose Langbehn sur l'héritage bismarckien. Et, à ce titre, on relève une certaine ambigüité : si Langbehn n'évoque jamais directement Bismarck, il partage pourtant avec le vieux chancelier le même regard conservateur, il voit comme lui en l'armée la force du modèle prussien : « c'est à sa discipline que la Prusse doit sa grandeur politique et militaire ». [...]
[...] Elle s'engage, confiante, dans la guerre en La guerre au service de l'unité La caricature qui date vraisemblablement d'avant le début du conflit, ne livre évidemment rien sur les conclusions de la guerre, terribles pour la France. L'armée prussienne est bien entraînée, bien équipée. La monarchie donne à voir sa puissance et la France subit une lourde défaite qui conduit à l'effondrement du régime impérial, à la perte de l'Alsace-Moselle, et, dans la galerie des Glaces du château de Versailles le 18 janvier 1871, l'Allemagne réalise son unité politique, en présence du chancelier Bismarck. III. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture