Acte du congrès de Vienne 9 juin 1815, partage de l'Europe, guerres napoléoniennes, Russie, Prusse, hégémonie autrichienne, Napoléon, libéralisme, Waterloo, Talleyrand, confédération germanique, Rhin
Nous avons ici un extrait de l'acte du congrès de Vienne du 9 juin 1815. Il s'agit de l'acte de clôture de ce congrès, rédigé en français et composé de 121 articles dont 21 apparaissent ici. Nous avons donc un document diplomatique qui vise à établit la paix en Europe après les guerres napoléoniennes et redessiner les frontières du continent. Les conquêtes de Napoléon avaient profondément changé la carte de l'Europe. Les plénipotentiaires sont les auteurs du texte. Il y a les représentants de 216 États, dont 2 Empereurs, 5 rois et 209 principautés. 4 de ces plénipotentiaires dominent les débats et élaborent à eux seuls l'acte final du congrès.
[...] Le Saint-Empire comprend 39 états en 1815 contre plus de 300 auparavant. L'Autriche devient également hégémonique en Italie en récupérant ses territoires dans la péninsule italienne perdus par Napoléon (article 93). En plus de récupérer ses territoires passés elle en obtient de nouveaux, Venise et les anciens territoires de la République de Venise sur la côte est de l'Adriatique en plus du duché de Mantoue et de Milan. Vienne crée un royaume de Lombardie- Vénétie dont François Ier est le souverain. [...]
[...] Talleyrand profite des divisions des vainqueurs et manœuvre avec le négociateur anglais pour trouver une solution de compromis : la Prusse conserve la Posnanie, l'Autriche conserve la Galicie, tout le reste est érigé en temps que royaume de Pologne sous la coupe de la Russie. La Prusse obtient l'annexion d'une grande partie de la Saxe car le souverain de Saxe était resté fidèle à Napoléon car ce dernier lui avait remis le duché de Varsovie, son territoire est donc dépecé en faveur de la Prusse. Elle récupère les 2/5 de la Saxe (article 15). La rive gauche du Rhin jusqu'en dessous de Cologne qui forme désormais le grand duché du Barin. [...]
[...] Le congrès de Vienne juin 1815) C'est un extrait de l'acte du congrès de Vienne du 9 juin 1815. Il s'agit de l'acte de clôture de ce congrès, rédigé en français et composé de 121 articles dont 21 apparaissent ici. Nous avons donc un document diplomatique qui vise à établit la paix en Europe après les guerres napoléoniennes et redessiner les frontières du continent. Les conquêtes de Napoléon avaient profondément changées la carte de l'Europe. Les plénipotentiaires sont les auteur du texte. [...]
[...] ; Le royaume de Sardaigne augmente territorialement et fait tampon avec l'Autriche du côté de l'Italie ; la Prusse en Saxe se trouve aux frontières occidentales de la France. Contenir la France ne suffit pas. B – Équilibrer les puissances continentales C'est la préoccupation principale des anglais. Le congrès de Vienne repose sur une logique mécanique, un gain encoure souvent une perte de territoire. Pour la France l'objectif n'est pas de la détruire ou de la mettre à l'écart des tables des négociations. La Grande Bretagne et l'Autriche veulent lui donner une place importante dans le Concert européen pour contre-balancer les expansions Russes et Prussiennes. [...]
[...] Cependant les rois prennent parfois en compte les sentiments des populations notamment sous le pression de la Grande Bretagne qui accorde beaucoup d'importance quant au droit aux populations de disposer d'eux-mêmes (voir l14 à 16) ce qui ne sera pas respecté notamment en Pologne par la Russie de Nicolas Ier (successeur d'Alexandre Ier). En récupérant de nouveaux territoires les souverains obtiennent des titres divers à finalité purement honorifique. L'Europe des rois de Vienne est une Europe chrétienne (« Toutes le puissances de la Chrétienté »). Cette Europe des rois est basée sur le principe de légitimité, les trônes d'Europe sont remis aux anciennes familles régnantes (Sardaigne, Hollande, France). [...]
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