Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, Karl Marx, Le Capital, L'idéologique Allemande, institutions, bourgeoisie, pouvoir despotique, classe sociale, paysannerie
Le 2 décembre 1851, ou 18 Brumaire, Louis Napoléon Bonaparte prend le pouvoir grâce à un coup d'Etat, renversant la IIe République.
Les deux années qui suivirent, Karl Marx se lança dans la rédaction du 18 Brumaire de Louis Bonaparte afin de mettre en parallèle les évènements historiques de son époque, c'est-à-dire l'échec de la IIe République et la prise de pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte, et le matérialisme historique et la lutte des classes développés dans Le Capital (1867) et L'idéologique Allemande (1846).
Dans le prologue, Marx explique que son ouvrage se donne ainsi pour but d'expliquer « comment la lutte des classes en France a créé des circonstances et des conditions qui ont permis à un médiocre et grotesque personnage de jouer le rôle de héros ».
[...] Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte Karl Marx Le 2 décembre 1851, ou 18 Brumaire, Louis Napoléon Bonaparte prend le pouvoir grâce à un coup d'État, renversant la IIe République. Les deux années qui suivirent, Karl Marx se lança dans la rédaction du 18 Brumaire de Louis Bonaparte afin de mettre en parallèle les évènements historiques de son époque, c'est-à-dire l'échec de la IIe République, la prise de pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte, le matérialisme historique, la lutte des classes développés dans Le Capital (1867) et L'idéologique Allemande (1846). [...]
[...] Ils n'ont pas de conscience de classe commune, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas conscience de partager les mêmes conditions d'existence et de mêmes intérêts. Ils ne peuvent donc pas représenter eux-mêmes politiquement leurs intérêts puisqu'ils sont éparpillés sur le territoire français, presque autosuffisants, sans avoir de contact entre eux. Leur mode de production les isole au lieu de les amener à des relations réciproques et ce phénomène est d'autant plus important que les moyens de communication de l'époque restaient très peu développés. [...]
[...] Pour conclure, nous pouvons dire que la prise de pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte prend le contre-pied de la logique de lutte des classes de par le fait qu'elle utilise les institutions façonnées en fonction des intérêts de la bourgeoisie, classe dominante, pour les mettre au profit d'un groupe, qui peine à être considéré comme classe sociale, la paysannerie. Le pouvoir n'est plus représentatif des intérêts de la classe dominante, mais à un groupe qui attend tout de l'exécutif et s'asservit à lui. Cependant, selon Marx, cela ne reflète pas un échec du prolétariat au sein de la lutte des classes puisqu'il estime que cet évènement n'est qu'une parenthèse dans l'histoire de la lutte des classes. [...]
[...] Cependant, le coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte du 2 décembre 1851 porte au pouvoir la classe paysanne. L'État, selon la théorie marxiste, justifie la domination d'une certaine classe. Pourtant, le coup d'État a dépossédé la classe bourgeoise du pouvoir étatique au profit de la paysannerie. Cet évènement n'a donc rien de révolutionnaire selon Karl Marx puisque l'État institutionnalise et rationalise des systèmes de domination C'est en ce sens que la prise du pouvoir par Louis-Napoléon Bonaparte est selon lui une imposture puisqu'elle ne reflète pas les conditions de productions matérielles en vigueur dans la société. [...]
[...] II) La classe paysanne à l'appui du pouvoir despotique L'arrivée au pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte marque une rupture dans le sens où sa légitimité s'appuie sur un groupe qui peine à constituer une classe sociale. La paysannerie ne s'est pas unie pour accéder au pouvoir, mais s'identifie à lui, le considère comme maître Les paysans constituent une classe sociale dans le sens où ils partagent une même culture, ont un mode de vie identique, ont des revenus homogènes et des intérêts communs. [...]
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