Troisième République, Mon village. Ses hommes, ses routes, son école de Roger Thabault, Mes mémoires, une syndicaliste féministe de Jeanne Bouvier, évolution de la société française
Je crois que l'avenir de l'humanité est dans le progrès de la raison par la science », cette phrase de Zola écrite au XIXe illustre ce que le monde vivait à cette époque. La première révolution industrielle puis la seconde ont amené en Europe de nombreuses avancées de tout ordre. Des changements politiques, économiques ou encore technologiques ont touché la France durant ce siècle.
[...] La première révolution industrielle puis la seconde ont amené en Europe de nombreuses avancées de tout ordre. Des changements politiques, économiques ou encore technologiques ont touché la France durant ce siècle. Ainsi dans son livre Mon village. Ses hommes, ses routes, son école. 1848-1914. Roger Thabault expose sa vision du progrès en relation avec l'avènement de la Troisième République. Cet homme, natif d'un petit village des Deux-Sèvres, pur produit de la République, symbole de la méritocratie, raconte comment toutes les nouveautés du siècle ont été perçues dans son village. [...]
[...] La Troisième République mère de ces évolutions A. La République en rupture avec les autres régimes du XIXe siècle Si le progrès existe c'est qu'il est accompagné par la République en effet, comme le montre Thabault, les changements spectaculaires qui s'opèrent se déroulent en même temps que le changement de régime de la France. L'arrivée de la République démocratique est un progrès idéologique tout comme le chemin de fer est un progrès technologique sans précédent, gens nés vers 1860 avaient grandi dans la alors qu'il y avait 1885 ou 1890 ( ) un pays où venait l'aisance ?». [...]
[...] Elle apparait comme étant la source de ce progrès pour Bouvier et Thabault. La République est la nouvelle religion de la société source d'espoirs de paix et de stabilité. Cependant, les deux auteurs et en particulier Thabault ont un point de vue très subjectif sur le progrès et la République. Ce dernier est profondément républicain et est un enfant de la troisième république, il adopte un ton très littéraire qui fait passer au second plan l'aspect historique. Enfin, l'idée du progrès humain est stoppée en 1914 par l'entrée de l'Europe dans la Première Guerre mondiale, les avancées technologiques qui ont été bénéfiques pour l'accroissement de la qualité de vie, des communications des hommes sont utilisées dans le but de détruire l'autre. [...]
[...] L'espoir d'un nouveau monde à l'aube du XXe siècle Un des espoirs portés par les progrès du monde et par la République, présenté par Bouvier, c'est l'espoir de la paix entre les nations, semblait que désormais les peuples ne pouvaient plus se haïr, et que la réunion des efforts mutuels était animée par un désir de paix universelle ». Après les nombreuses guerres qui ont marqué la France depuis la Révolution, la République apparait comme un facteur de stabilité. Le régime en place apparait comme étant profondément ancré dans la société, passe outre les crises qu'il connait et semble être plus solide. [...]
[...] Pour Einstein, progrès technique est comme une hache qu'on aurait mise dans les mains d'un psychopathe ». [...]
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