Souvenirs de l'Hôtel de Ville de Paris, Charles Merruau, Embellissement de Paris, Félix Thorigny, Louis-Napoléon Bonaparte, Haussmann, Napoléon III
Fortement animé du désir du progrès, Louis-Napoléon Bonaparte, d'abord président de la IIIe République de décembre 1848 à décembre 1851, puis empereur du Second Empire à partir du 2 décembre 1852, a toujours voulu favoriser et permettre le développement économique et industriel de la France.
[...] Souvenirs de l'Hôtel de Ville de Paris - Charles Merruau (1848-1852) ; Embellissement de Paris - Félix Thorigny (1866) - Les réalisations haussmanniennes sont-elles totalement bénéfiques ? Fortement animé du désir du progrès, Louis-Napoléon Bonaparte, d'abord président de la IIIème République de décembre 1848 à décembre 1851, puis empereur du Second Empire à partir du 2 décembre 1852, a toujours voulu favoriser et permettre le développement économique et industriel de la France. A ce sujet, le document extrait des Souvenirs de l'Hôtel de Ville de Paris, mémoire écrit par Charles Merruau, haut fonctionnaire, entre 1848-1852 nous permet de comprendre le rôle de Louis-Napoléon Bonaparte (puis de Napoléon III) dans l'haussmanisation. [...]
[...] Il y a donc une sorte de cassure entre l'élite de la société et les milieux populaires, considérés comme potentiellement dangereux : les ouvriers. Nous les voyons d'ailleurs à l'œuvre dans le document 2 pour construire et aménager ces grands axes, désormais indéfendables pour une rébellion. A ceci s'ajoutent les mesures prises pour renforcer le maintien de l'ordre que l'on perçoit dans le document 1 « où seraient établies de fortes casernes » en parlant de ces quartiers populaires. De plus, la gravure du document 2 nous fait percevoir un peu plus encore les disparités sociales générées par cette haussmannisation. [...]
[...] De plus, l'objectif du tandem Bonaparte/Haussmann est bel et bien de faire arriver le progrès à Paris, au sens strict du terme, puisque l'industrialisation en France se fait grâce à des innovations comme le chemin de fer pour le transport des biens et des personnes. Ainsi décide-t-il de favoriser l'essor du chemin de fer puisque le document 1 nous apprend qu'il considérait que « les gares et chemins de fer étaient désormais les véritables portes de la ville ». Ces travaux permettent ainsi une meilleure communication avec le reste de la France, et même à l'intérieur de Paris puisque les deux documents nous montrent les grands axes de communication parisiens, qui relient notamment les gares au reste de la ville. [...]
[...] Nous y voyons en effet de nombreux ouvriers travaillant à la transformation de la montagne Sainte-Geneviève, qui est justement l'un de ces quartiers « rouges » dont parle le document 1. Ce que ne montre pas Charles Merruau (et que l'on peut comprendre de par son statut de haut-fonctionnaire) et que l'on perçoit davantage dans la gravure, c'est qu'un fossé se creuse ente cette catégorie sociale grandissante de prolétariat (qui aura ses penseurs tels que Marx et Varlin) et la minorité bourgeoise dont est issu Haussmann. [...]
[...] Publiée dans Le Monde illustré en 1866, donc à la même époque, elle nous donne un aperçu de la réalité de ces travaux. Dès lors, les réalisations haussmanniennes sont-elles totalement bénéfiques ? S'il est certain qu'elles sont source de progrès, nous verrons toutefois qu'elles accentuent aussi les clivages sociaux. Les travaux du baron Haussmann Tout d'abord, il est indéniable que les travaux du baron Haussmann, menées conjointement avec Napoléon III apportent un véritable progrès dans les grandes villes françaises, et en particulier à Paris. En effet, cette rénovation de la capitale permet un assainissement et surtout un embellissement de Paris. [...]
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