1.3 Problématiques
Nous avons séparé notre travail de maturité en trois parties distinctes, tout d'abord la partie historique, où nous développons le contexte de la Shoah, puis la partie analyse de film où l'on parle du contexte de notre film et analysons des séquences du film et pour finir une conclusion qui compare les faits historiques avec le film.
Pour la première partie, le contexte historique, j'ai choisi comme problématique: "Comment les enfants juifs ont-ils été traités dans les camps de concentration et d'extermination entre 1942 et 1945 ?". Cette problématique a été définie en fonction du film choisi, en effet, en le visionnant, je me suis posée plusieurs questions comme "de qui parlons-nous ?" ou "quand est-ce que ça s'est passé ?" ou encore à propos des thèmes abordés. Après avoir répondu à ces questions, j'ai dû me demander quelle problématique serait la plus significative, avec l'aide de la professeur.
Cette partie historique est celle qui a demandé le plus de temps à l'élaboration. Beaucoup de livres et de documents traitent des sujets essentiels de la Shoah, c'est pourquoi je n'ai pas eu trop de problème à trouver des informations. Cependant, j'ai rencontré de la difficulté concernant les recherches sur la question des enfants juifs dans les camps, c'est pourquoi je me suis basée sur des témoignages écrits et oraux afin de compléter ces recherches. En plus de cela, j'ai eu l'opportunité et la chance de rencontrer M. Somogyi, un Juif hongrois, ayant vécu à son jeune âge, dans un camp de travail.
Pour la deuxième partie, c'est-à-dire l'analyse filmique, tous les membres du séminaire ont opté pour la même problématique: "Comment le réalisateur du film représente-t-il la Shoah ?". Pour ma part, ce sera précisément "Comment est-ce que Benigni représente la Shoah dans son film "la vie est belle" ?". N'ayant jamais analysé un film, j'étais très peu sûre de moi et de mon travail. Heureusement, lors de certains séminaires, notre professeur nous a appris à analyser un film, en nous montrant des passages de films de Hitchcock.
Pour la troisième partie, la conclusion, je vais opposer le film de Roberto Benigni avec les faits historiques. Pour faire cette comparaison, nous allons nous poser la question suivante : "Dans quelle mesure le réalisateur a-t-il respecté la réalité historique ?" (...)
[...] Les Juifs étaient traités comme des moins que rien. En 1935, les Lois de Nuremberg définirent les Juifs par leur sang et ordonnèrent la séparation totale entre "Aryens" et "non-Aryens". Le 9 novembre 1938, lors de la "Nuit de Cristal", les nazis détruisirent des synagogues et les vitrines de magasins dont les propriétaires étaient juifs dans toute l'Allemagne et toute l'Autriche. Cet événement marqua la transition vers l'ère de destruction totale pendant laquelle, le contexte de la Seconde Guerre mondiale aidant, le génocide devint le but unique de l'antisémitisme nazi et amena les nazis à développer le réseau des camps de concentration puis à créer les camps d'extermination Système concentrationnaire Définition des camps de concentration et d'extermination Nous allons définir les camps de concentration et ceux d'extermination afin de bien comprendre leur différence. [...]
[...] Ces deux extraits sont bien représentatifs de la satire, du fait que Benigni utilise le rire pour montrer à quel point tout cela est insensé. En Juliette Gagnaux La Shoah au cinéma effet, dans le deuxième extrait, on utilise le burlesque et le comique pour critiquer l'idéologie fasciste en montrant à quel point ce qui s'est passé est absurde Vie dans le camp: l'humour noir La deuxième partie du film se déroule dans le camp d'extermination. Benigni le traite sous l'angle de l'humour noir, c'est-à-dire une sorte d'humour qui montre avec cruauté l'absurdité du monde. [...]
[...] On remarque une certaine progression du plan d'ensemble au grand plan. En effet, cette séquence a commencé avec un plan d'ensemble sur les élèves, puis un petit plan d'ensemble Juliette Gagnaux La Shoah au cinéma sur les professeurs et la directrices et ensuite on arrive sur un gros plan sur la directrice. Le 5 ème plan est pris depuis le fond de la salle, derrière tous les écoliers. La caméra est fixe. On peut constater qu'on est un peu plus haut que les gradins des filles de l'école, donc on a un angle de vue en plongée, ce qui nous donne de la plan 5 supériorité. [...]
[...] Cet effet est sûrement donné par Juliette Gagnaux La Shoah au cinéma l'utilisation d'une grue. Cette caméra placée en hauteur nous fait apparaître le train et les déportés en plongée, ce qui nous donne, en tant que spectateur, un sentiment de domination par rapport aux déportés. Les 3 premiers plans donnent déjà le ton sur ce qui va se passer. On a vu le train arriver dans la nuit avec une musique triste qui annonce un drame, puis au petit matin on voit les déportés sortir du train, ils y ont donc passé la nuit. [...]
[...] plan 57 Juliette Gagnaux La Shoah au cinéma Le plan 58 est comme le plan 56, Guido est avec le SS, toujours en plan fixe. Le plan 59 est comme le 57 sauf que c'est un plan qui est un peu plus zoomé sur Giosué, mais c'est toujours un plan d'ensemble. Court plan fixe des déportés à gauche dans le baraquement. C'est un plan d'ensemble avec un angle de vue normal. plan 60 Le plan 61 est comme le 56, Guido "traduit" de sa manière les conditions de vie du camp. [...]
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