Sting, Russians, chanson de Sting, Guerre Froide, chanteur Sting, Etats-Unis contre URSS
Pendant la Guerre Froide, les Etats-Unis et l'URSS s'affrontent par des moyens indirects, sans jamais se livrer une guerre ouverte. Cette situation dure entre 1947 et 1991. Ces deux puissances cherchent à consolider leur puissance militaire, mais aussi à décrédibiliser l'adversaire par l'utilisation de la propagande, c'est-à-dire la diffusion de messages idéologiques par les médias, les arts, les discours… Cette chanson est composée et interprétée par le chanteur Sting en 1985, pendant la dernière décennie de la Guerre Froide.
[...] Puis nous analyserons le regard de Sting sur la propagande de ces deux camps. Tout d'abord, la rivalité militaire entre les États-Unis et l'URSS apparaît clairement dans la chanson Russians L'arsenal nucléaire de ces deux puissances est illustré par l'expression Jouet mortel d'Oppenheimer le physicien à l'origine de la bombe nucléaire. La puissance de la bombe est aussi exprimée par la phrase attribuée à Khrouchtchev Nous vous enterrerons ce qui évoque la puissance incomparable des armes nucléaires, déjà prouvée lors de la destruction d'Hiroshima et Nagasaki en 1945. [...]
[...] Cette phrase montre également l'impuissance de Sting : il en est réduit à espérer que les Russes ne lanceront pas la guerre nucléaire, mais il ne peut rien faire pour l'empêcher. La chanson de Sting est donc très révélatrice de cette rivalité militaire entre Étasuniens et Soviétiques, mais elle illustre aussi le recours à la propagande. En effet, Sting fait parler les leaders américains et soviétiques, mais c'est pour mieux montrer les limites de leur discours. On entend ainsi deux leaders de la guerre froide intervenir, Ronald Reagan et Nikita Khrouchtchev. [...]
[...] Paroles de la chanson : In Europe and America, there's a growing feeling of hysteria Conditioned to respond to all the threats In the rhetorical speeches of the Soviets Mr. Krushchev said we will bury you I don't subscribe to this point of view It would be such an ignorant thing to do If the Russians love their children too How can I save my little boy from Oppenheimer's deadly toy There is no monopoly in common sense On either side of the political fence We share the same biology Regardless of ideology Believe me when I say to you I hope the Russians love their children too There is no historical precedent To put the words in the mouth of the President There's no such thing as a winnable war It's a lie we don't believe anymore Mr. [...]
[...] Il nous donne aussi un point de vue assez critique sur l'utilisation de la propagande, qui selon lui accentue le risque d'un réel affrontement. On peut néanmoins s'interroger aussi sur les limites de ce document. En effet, la perception que Sting a de la situation est incomplète, il ne prend pas en compte le changement qui s'opère au sein de l'URSS. Il cite encore le leader Khrouchtchev alors qu'il ne dirige plus l'URSS depuis plus de 20 ans. Pourtant en 1985, un grand changement s'enclenche en URSS avec l'arrivée au pouvoir de Mikhail Gorbatchev. [...]
[...] Analyse historique de la chanson "Russians" de Sting Sujet : En quoi la chanson Russians est-elle caractéristique de la rivalité militaire entre les États-Unis et l'URSS pendant la guerre et du recours massif à la propagande par ces deux pays ? Introduction : Pendant la guerre froide, les États-Unis et l'URSS s'affrontent par des moyens indirects, sans jamais se livrer une guerre ouverte. Cette situation dure entre 1947 et 1991. Ces deux puissances cherchent à consolider leur puissance militaire, mais aussi à décrédibiliser l'adversaire par l'utilisation de la propagande, c'est-à- dire la diffusion de messages idéologiques par les médias, les arts, les discours Cette chanson est composée et interprétée par le chanteur Sting en 1985, pendant la dernière décennie de la guerre froide. [...]
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