Ce document est une synthèse d'une partie de l'ouvrage de J.C. Mabir. Il reprend les faits de manière chronologique de la situation politique et historique de la Somalie. Voici un extrait de la première partie : " La Somalie occupe une place toute particulière sur le continent africain depuis 1991. Livrée à la voracité des chefs de guerre, abandonnée par la communauté internationale après l'échec de la mission des Nations Unies, elle tente de sortir d'une situation complexe où s'entremêlent intérêts personnels, claniques et agendas des puissances étrangères ».
Les structures traditionnelles du peuple somali sont déstructurées. Ce peuple dispose d'une culture, d'une langue et d'une religion commune, et est organisé en six clans. L'arbre généalogique détermine les relations entre individus, le Xeer est le code de règles qui régissent la vie d'un Somali et des lois qui les unissent aux autres."
[...] - USF( united somali front), crée en 1990 à l'instigation de Djibouti ; ce mouvement gène le SNM dans l'accession à l'indépendance du Somaliland. - SDA( somali democratic association) représente la structure des Gadaboursis. - SSDF( somali salvation democratic front), crée en Ethiopie en 1978, expression du clan Mejertin, gère de façon autonome en 1991 le nord- ouest de la Somalie. - USC (united somali congress), crée en 1989, avec l'Aide de la SNM, est l'expression des hawiyés ; mais clivage interne entre citadins et ruraux. [...]
[...] Somalie, l'interminable crise La Somalie occupe une place toute particulière sur le continent africain depuis 1991. Livrée à la voracité des chefs de guerre, abandonnée par la communauté internationale après l'échec de la mission des Nations Unies, elle tente de sortir d'une situation complexe où s'entremêlent intérêts personnels, claniques et agendas des puissances étrangères L'inexorable destruction de la société somalienne, origine de tous les maux 1960 : création de l'Etat somalien en 1960, réunion de deux colonies, l'une britannique, l'autre italienne : coup d'Etat militaire de M. [...]
[...] L'été 2003 est marqué par la 16e conférence de paix depuis la chute Siad Barré. Elle s'est proclamée dans sa majorité pour un fédéralisme, même si ce projet provoque des scissions. Mais cette conférence a été boycottée par les chefs de guerre car l'ONU les considère comme des criminels de guerre. La situation anarchique entretenue par de petits chefs de guerre défendant quelques intérêts locaux- tend à s'estomper de plus en plus. Si l'on excepte la situation du Somaliland, on devrait aboutir à la constitution de 2 blocs, puis à terme à une solution négociée en vue d'instaurer un nouveau régime Pour stabiliser le pays, les Somaliens doivent surmonter quatre problèmes majeurs : 1. [...]
[...] La Somaliland semble se stabiliser. 1-2 août 1996 : mort de Aidid, entraine la lutte entre islamistes et Rahanwein. Eté 1997 : intervention de l'Ethiopie qui veut mettre un terme à l'insécurité créée par l'indépendance dans l'Ogaden éthiopien. Il y a aussi volonté de détruire les milices islamistes : opération contre islamistes en Somalie avec le concours des Rahanweins. La Libye continue les pourparlers dans un esprit panafricain. L'Egypte voit dans la Somalie, une arrière cour un moyen de contrecarrer l'influence de l'Ethiopie dans la corne de l'Afrique. [...]
[...] L'opération ne trouve pas de solution négociée aux rivalités politiques, le problème est que les EU n'arrivent pas à saisir clairement les structures de la société. L'ONU désigne comme ennemi les chefs de guerre, qui sont aussi les chefs de clans : donne l'occasion au Général Aidid (branche militaire de l'USC) de faire l'unité derrière lui et de désigner l'ONU comme ennemi commun. Jusqu'au 3-4 octobre 1993 : guérilla urbaine d'Aidid contre l'ONU, ce qui renforce son prestige et son pouvoir. [...]
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