La Shoah - publié le 24/05/2011

Thèmes abordés

Shoah, Antisémitisme

Résumé du document

Antisémitisme : un sentiment de haine envers la communauté juive, en tant que peuple ou « race », pensée comme étant inférieure. Cet antisémitisme peut prendre la forme d'une opinion ou d'un comportement hostile, de racisme, de discrimination, de persécution (ghetto, pogrom, boycott, expulsion).

Génocide : terme qui désigne « la destruction d'une nation ou d'un groupe ethnique », créé en 1944 par Raphaël Lemkin, professeur de droit international à l'université de Yale (USA), « pour définir les pratiques de guerre de l'Allemagne nazie ».

La Shoah : mot repris de l'hébreu qui signifie « catastrophe » désignant l'organisation de la persécution et de l'extermination systématique et bureaucratique, d'environ six millions de Juifs. Une organisation mise en place par le régime nazi et ses collaborateurs au cours de la seconde guerre mondiale.

Extraits

[...] Génocide : terme qui désigne la destruction d'une nation ou d'un groupe ethnique créé en 1944 par Raphaël Lemkin, professeur de droit international à l'université de Yale pour définir les pratiques de guerre de l'Allemagne nazie La Shoah : mot repris de l'hébreu qui signifie catastrophe désignant l'organisation de la persécution et de l'extermination systématique et bureaucratique, d'environ six millions de Juifs. Une organisation mise en place par le régime nazi et ses collaborateurs au cours de la seconde guerre mondiale. Problématiques : Par quels moyens sommes-nous passés d'une idéologie à un génocide ; de la discrimination à l'extermination, à la solution finale ? Comment l'idéologie nazie s'est transformée en entreprise criminelle ? Plan I. [...]

[...] L'antisémitisme du IIIème Reich 1. De l'expulsion (1920-1941) Hitler se pose comme fondateur et figure centrale du nazisme (Mein Kampf), il croit découvrir dans le judaïsme la source de tout le mal qui menacerait la nation allemande et la race aryenne L'idéologie nazie ( Allemands race supérieure et les Juifs des êtres inférieurs indignes de vivre Prise du pouvoir par Hitler, le 30 janvier 1933 : des processus de persécution et de ségrégation sont mis en place, dans le seul but d'isoler les juifs de la société allemande et de les inciter à quitter l'Allemagne. [...]

[...] Les Justes : résistance de proximité pour porter secours et mettre à l'abri la population juive. Conclusion L'antisémitisme hitlérien a abouti au plus grand génocide, facilité par l'existence en Europe d'un antisémitisme diffus. La singularité de cet antisémitisme se caractérise par quatre éléments : - L'intention d'anéantir entièrement une communauté - La mobilisation de moyens industriels par un Etat bureaucratique centralisé - Le nombre de victimes - La volonté d'effacer toutes les traces du massacre et d'en masquer la réalité. [...]

[...] Ambigüité du discours sur l'émancipation de la communauté juive partagée entre la volonté d'une certaine intégration des Juifs et celle d'assimiler et de reconvertir ces communautés Une émancipation ambigüe Dans la seconde moitié du XIXème siècle, l'antisémitisme revêt un nouvel aspect, pour certains, être Juif ne ressort plus seulement de la religion mais de la race Les Juifs pourtant citoyens, sont perçus par certains, comme des étrangers, inassimilables. Une nouvelle vision de l'histoire des hommes, fondée sur la hiérarchisation des races et leur évolution apparaît. - Edouard Drumont, La France juive : l'ouvrage développe un antisémitisme racial économique et religieux. Ambivalence dans les discours proclamés à ce sujet. - Les Juifs vont cesser d'être considérés comme les membres d'une classe inférieure et obtiennent la citoyenneté en 1791, en France. [...]

[...] L'instauration de la solution finale ; le rôle de la France au sein du processus d'extermination. I. L'antisémitisme du XVIIIème siècle aux années Un désir d'émancipation La situation d'abaissement moral dans laquelle se trouvent les Juifs s'explique par la place qui leur est faite dans la société. Au XVIIIème siècle : idée que les Juifs sont des hommes comme les autres, qu'ils doivent être émancipés, recevoir les droits de citoyens, ce qui permettrait à la fois leur régénération et leur assimilation. [...]