L'Argentine est une colonie espagnole depuis la fondation de Buenos Aires en 1536 jusqu'au départ du vice roi d'Espagne, renversé en 1810. L'unification du pays ne sera effective qu'à la fin du 19 éme siécle. Débute alors une époque de prospérité fondée sur l'agriculture avant les coups d'état militaire qui précèdent la seconde guerre mondiale puis la présidence de Juan Domingo Peron qui modernise le pays. Mais la fin des années 70 est marquée par une dictature cruelle avant le retour à la démocratie en 1983.
[...] Le premier coup d'état militaire La crise économique mondiale qui débuta en 1929 eut de graves répercussions en Argentine. Le chômage et la hausse du coup de la vie suscitèrent un profond malaise social et politique. C'est à cette époque que commence l'exode rural qui draina vers les villes des populations démunies. Du coup, en septembre 1930, le général José F. Uriburu renverse Hipolito Irigoyen : il ouvre ainsi la voie à une période démocratie sous tutelle militaire qui allait durer plus de cinquante ans. [...]
[...] Origine et histoire politique de l'Argentine Avant l'arrivée des Espagnols, l'Argentine n'était peuplée que de quelques rares tribus indiennes, dont certaines, dans le nord, faisaient partie de l'Empire inca. La Conquista, entamée dès le XVIème siècle, allait durer plusieurs siècles et les terres les plus reculées ne furent soumises au pouvoir central qu'à la fin du XIXème siècle, c'est-à-dire après l'indépendance. L'époque coloniale C'est en février 1516 que le navigateur espagnol Juan Díaz de Solís, alors à la recherche d'un passage pour accéder aux Indes orientales par le sud-ouest, débarqua dans la région du Río de La Plata. [...]
[...] L'indépendance Comme leurs voisins d'Amérique du Sud, les Argentins cherchèrent à s'affranchir de la domination espagnole au début du XIXème siècle. L'élément déterminant fut l'attaque de Buenos Aires par les Britanniques, en juin 1806. Ces derniers furent expulsés dès le mois d'août par une armée de citoyens. Au cours de la première étape de cette marche pour l'indépendance, en 1810, la population de Buenos Aires renversa le vice-roi. Par la suite, plusieurs victoires éclatantes furent remportées face aux armées d'invasion royalistes, notamment en 1812 et en 1813. [...]
[...] Peu de temps après, des élections furent annoncées pour le début de l'année 1946. L'ère Perón Juan Domingo Perón, qui devint une figure symbolique de l'Argentine, fit campagne auprès de la classe ouvrière la plus défavorisée, les descamisados (sans-chemises). Il promit le partage des terres, des salaires plus élevés et l'introduction d'une sécurité sociale. Le 24 février 1946, il remporta largement les élections avec 56% des voix. Les premières années du régime péroniste bénéficièrent de l'enthousiasme populaire, entretenu par l'épouse du président, Eva Duarte, à qui Juan Domingo Perón confia le ministère du Travail et celui des Affaires sociales. [...]
[...] En 1853, une constitution fédérale toujours en vigueur fut adoptée et Justo Urquiza devint le premier président de la République argentine. Tous les problèmes n'étaient pas réglés pour autant. Car la province de Buenos Aires refusa de souscrire à la nouvelle Constitution et proclama son indépendance en 1854. Sept ans plus tard, elle était au premier rang de la rébellion contre le gouvernement central. Conduits par le général Bartolomé Mitre, les rebelles infligèrent une défaite à l'armée nationale au mois de septembre et le président de la République donna sa démission le 5 novembre. [...]
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