C'est au XIXe siècle que débute l'émergence des nationalités en Europe. Au début, on pense que cela provient des idées libérales et démocratiques. Vers la fin du siècle, on n'est plus dans une période de 'Nation', mais de 'nationalisme', soit le rapport entre les individus d'une nation et d'une autre (xénophobie, antisémitisme…). C'est en Amérique que nait la volonté d'indépendance politique. En effet, les colons européens implantés au Nouveau Monde vont se battre pour obtenir l'indépendance des Etats-Unis. En 1787, une Constitution des Etats-Unis d'Amérique est adoptée. 13 provinces s'émancipent ainsi de l'Angleterre.
En Europe, l'idée de nationalité va venir de l'épopée Napoléonienne car les peuples vont réagir face à l'occupation : à Naples, en Espagne, en Prusse cela va se faire par des élites. C'est un mouvement non-populaire. En Russie, les élites provoquent un retour aux valeurs anciennes russes (religion orthodoxe) car le peuple a le sentiment que les troupes napoléoniennes ont souillé les terres russes.
En 1815, à Vienne, les vainqueurs de Napoléon décident d'assurer la paix dans les pays européens par un retour à l'Ordre Ancien (retour des anciennes frontières, idéologies et princes).
[...] C'est le début du Risorgimento un mouvement qui dit que les Italiens se ressemblent en tout et doivent donc s'unir (Voir p.15 L'Italie, L'Autriche et le Pape (1845) G. Mazzini). Cavour est le 1er ministre de l'Etat de Piémont-Sardaigne. C'est un libéral et il soutient la cause de l'unité italienne en dotant l'Etat d'une armée moderne, en développant économiquement l'Etat et lui donnant une réelle constitution libérale. De plus, Cavour étant un très bon diplomate, il va savoir jouer avec les rapports de puissance. [...]
[...] Création de l'Empire Allemand La dernière étape de l'unification a lieu lors de la guerre franco- prussienne. Les états du Sud sont regroupés dans un nouvel Empire allemand (Reich) en Janvier 1871. Avec la victoire de la Prusse, l'Alsace et la Lorraine vont être annexées à la France. C'est un empire de 41 millions d'habitants, dont le chancelier est Bismarck. Toutefois, malgré le succès de l'unification allemande, on peut dire qu'elle est anti-démocratique car le peuple n'a jamais été consulté. [...]
[...] - À Florence, Naples, Venise et Turin, on adopte les principes libéraux. - Le Pape est chassé de Rome. - Mazzini et Garibaldi proclament la République Mais ces victoires ne vont pas durer : une vague de restauration traditionnelle va y succéder. L'Autriche écrase les révoltes tchèques, hongroise et de l'Italie du Nord. De plus, les troupes françaises vont aider le Pape à la tête de Rome. II. Indépendance de nombreux pays d'Europe La France va rentrer dans le jeu de la diplomatie. [...]
[...] Côté Autrichien - Le chancelier Metternich, en place depuis le Congrès de Vienne (auteur du système Metternich) est renversé. - À Budapest, les Hongrois se dotent d'une organisation politique autonome. Côté Allemand - À Berlin, la Prusse promet des élections libres. - Un parlement est réuni à Francfort où des députés discutent pour l'unification de l'Allemagne autour de principes libéraux ¤Côté Italien - Les Italiens se soulèvent contre l'Autriche et donne même le terme de Guerre Sainte à leur soulèvement. [...]
[...] Aux Antilles françaises aussi, la Révolution est soutenue et l'esclavage refusé. Par exemple, à Haïti, Toussaint Louverture est le principal auteur de la Révolution pour l'indépendance. Entre 1810 et 1820, ce sont ensuite les Créoles qui vont s'émanciper de la tutelle espagnole et portugaise (Amérique latine : Venezuela, Mexique, Brésil (1822, sans guerres) ) En Europe, l'idée de nationalité va venir de l'épopée napoléonienne, car les peuples vont réagir face à l'occupation : à Naples, en Espagne, en Prusse cela va se faire par des élites. C'est un mouvement non-populaire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture