1850 : Turin devient le centre de gravité de l'immigration politique en provenance des autres Etats de la péninsule italienne. Cavour y encourage le Sicilien, La Farina, à fonder la Société nationale dont les ramifications s'étendent à toute l'Italie. Son programme tient en 3 mots : « Indépendance, Unité, Maison de Savoie ». Cette organisation est clandestine dans les autres Etats italiens. Son but est de fournir les cadres dont la monarchie piémontaise aura besoin, pour assurer sa mainmise sur les régions « libérées ».
[...] Il faut 4 ans à l'Italie pour s'unir derrière le roi Victor- Emmanuel II. Cavour favorise le développement de l'agriculture et de l'industrie. Il contribue à la mise en place d'un réseau ferroviaire dense, et à la modernisation du port de Gênes. Il incite le général La Marmora à augmenter la puissance militaire sarde. Pour se rallier les bourgeois de tendance libéral, le premier ministre lutte contre l'influence de Rome (interdiction d'enseigner pour la majorité des congrégations, fermeture d'établissements). Le royaume du Piémont Sardaigne devient un pôle attractif, auquel se rallie la plupart des patriotes italiens. [...]
[...] Il mène une politique plus autoritaire. Il instaure des fêtes civiques et des commémorations nationales qui ont pour but : la nationalisation des masses Une politique de la mémoire est ainsi mise en place : l'unité italienne se construit autour de la mémoire risorgimentale. 1877-1885 : un ministère de l'Instruction publique est instauré. L'instruction devient obligatoire, gratuite et laïque pour les enfants âgés de 6 à 9 ans. Ces lois sont partiellement appliquées, en raison de l'opposition du clergé. Il faut attendre 1911 pour que l'Etat italien gère entièrement l'instruction publique. [...]
[...] L'armistice est signé le 12 août. Bismarck refuse de tenir sa promesse, lors de la rédaction du traité de paix. L'empereur français doit à nouveau intervenir, auprès de l'Autriche cette fois. Cette dernière lui cède la Vénitie, qu'il rétrocède à l'Italie. 1867 : Napoléon III devient un obstacle à l'unité italienne. Garibaldi prend la tête d'une insurrection à Rome. Napoléon III envoie une division dans le Latium, qui arrête les troupes de Garibaldi aux portes de Rome. Les Italiens s'exclament alors : Mentana a tué Magenta Septembre 1870 : le 4 septembre, le gouvernement italien envoie un ultimatum à Pie IX, que ce dernier rejette. [...]
[...] Janvier-juin 1859 : le 26 janvier, l'alliance franco-sarde est officialisée par le traité de Turin. Le 19 avril, l'Autriche, après avoir envoyé jours plus tôt, un ultimatum au Piémont, lui ordonnant de cesser la mobilisation, entame les hostilités. C'est le début de la guerre entre l'Autriche et le Piémont, qui bénéficie du soutien de Napoléon III. Le 4 juin, a lieu la bataille de Magenta. Victor- Emmanuel II et Napoléon III battent les Autrichiens. Ceci leur permet, le 8 juin, d'entrer dans Milan. [...]
[...] 1915 : le 14 février, Benito Mussolini publie dans son journal, Il popolo d'Italia, un article intitulé la nation et la guerre Il développe l'idée selon laquelle seule l'entrée en guerre de l'Italie peut achever l'unité italienne. Le 24 mai, l'Italie entre en guerre contre l'Autriche. Bibliographie -Histoire du continent européen (1850-2000), de Jean-Michel Gaillard et Anthony Rowley. Editions du Seuil, ouvrage paru en 1998. -L'Histoire du XIXème siècle en fiches, de David Colon. Editions ellipses, ouvrage paru en 2006. -La révolution industrielle (1780-1880), de Jean-Pierre Rioux. Editions du Seuil, ouvrage paru en 1971. [...]
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