12 janvier 1848 : en Sicile, à Palerme, éclate le 1er mouvement révolutionnaire européen. Un gouvernement insurrectionnel proclame l'autonomie de la Sicile. Ce mouvement prend place dans un contexte particulier. L'Italie est alors morcelée en 10 Etats, dont la majorité est gouvernée par l'Autriche ; soit directement, lorsque l'empereur autrichien est également l'empereur officiel (royaume du Lombard-vénitien), soit indirectement, par l'intermédiaire d'archiducs autrichiens (duchés de Parme, de Modène et de Toscane) ; ou encore au royaume de Naples, où les Bourbons règnent grâce à l'appui des Habsbourg. Seuls les Etats de la papauté et le royaume du Piémont-Sardaigne échappent à l'influence autrichienne. En 1844-48, une grave crise alimentaire se double d'une crise financière qui touche l'ensemble des économies européennes. La population italienne est majoritairement paysanne (système féodal toujours en application) : leurs conditions de vie se détériorent. Les premières révoltes éclatent alors.
[...] Ce dernier est à la fois détesté par les cardinaux (le comte refuse d'abolir la Constitution), et par les démocrates (il mène une politique prudente envers l'Autriche, dont les forces militaires sont très présentes en Italie). Il est assassiné le 15 novembre. Une insurrection populaire éclate, qui réclame une constitution démocrate, et la déclaration de guerre de Pie IX à l'Autriche. Le pape s'enfuit, et se réfugie au royaume de Naples, sous la protection de Ferdinand II. Une République est alors proclamée à Rome. [...]
[...] Il exposait sa vision de l'Europe constituée en une Fédération de républiques, dirigée par un Conseil suprême. Il reprend cette idée en 1850, dans son journal : Le Proscrit. Janvier-août 1849 : malgré sa défaite à Custozza, Charles-Albert continue à lutter contre l'Autriche. Il est définitivement vaincu à Novare, le 23 mars. Il abdique en faveur de son petit-fils, Victor- Emmanuel II. La dynastie piémontaise continue cependant à porter les espoirs des aspirations nationales. Le nouveau roi maintient la Constitution. [...]
[...] 18-22 mai 1848 : ce sont les Cinq jours de Milan. Des barricades sont érigées dans les rues, à travers toute la ville. Le maréchal Radetzky et ses hommes battent en retraite. Conséquence, les ducs de Parme et de Modène, protégés par les forces autrichiennes, s'enfuient. Les patriotes italiens se tournent alors vers Charles- Albert pour lancer la croisade contre l'Autriche. Le roi du Piémont déclare la guerre à l'Autriche, et envoient soldats, bientôt rejoints par volontaires italiens. Plusieurs gouvernements soutiennent l'action de Charles-Albert, dont ceux de Milan et de Venise. [...]
[...] Nous sommes avec la dynastie de Savoie, si elle s'engage loyalement à construire l'Italie indépendante et unie (Daniele Manin). Il faut 4 ans à l'Italie pour s'unir derrière le roi Victor- Emmanuel II. Bibliographie -Histoire du xixème siècle, de Serge Berstein et Pierre Milza. Editions hachette, ouvrage paru en 1996. -Le XIXème siècle (1815-1814), Introduction à l'histoire de notre temps, de René Rémond, ouvrage paru en 1974, éditions du Seuil. -L'Histoire du XIXème siècle en fiches, de David Colon. Editions ellipses, ouvrage paru en 2006. [...]
[...] Le pape est rétabli à Rome en avril 1850. 1850 : Turin devient le centre de gravité de l'immigration politique en provenance des autres Etats de la péninsule italienne. Cavour y encourage le Sicilien, La Farina, à fonder la Société nationale dont les ramifications s'étendent à toute l'Italie. Son programme tient en 3 mots : Indépendance, Unité, Maison de Savoie Cette organisation est clandestine dans les autres Etats italiens. Son but est de fournir les cadres dont la monarchie piémontaise aura besoin, pour assurer sa mainmise sur les régions libérées 12 octobre 1850 : le comte de Cavour, après avoir été élu député en 1848, entre au gouvernement du royaume de Piémont-Sardaigne. [...]
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