Histoire de la méditerranée, Jean Carpentier et François Lebrun

Thèmes abordés

Histoire de la méditerranée, Jean Carpentier, François Lebrun, Empire ottoman, années 1920

Résumé du document

Empire ottoman : le sultan compose depuis le début du 19e siècle avec les oulémas (caste religieuse et politique) et les janissaires. Empire non organisé de manière centralisée, provinces quasi autonomes.
Territoires arabes : Maghreb (composé de 3 entités au 19e siècle), monarchie élective de fait. Le souverain n'est pas désigné par le sultan.

1805 : début de l'émancipation de l'Égypte de Mehmet Ali, autonomie plus ou moins grande des territoires annexes de l'Empire ottoman en fonction de la proximité de Constantinople. Alep reste sous le contrôle du sultan.
1840 : Liban quasi autonome, émirs Chéhab gouvernent les Druzes et les Maronites. Le régime tombe en 1839 pendant la guerre de Syrie.

Extraits

[...] Les échanges en méditerranée : vapeur : 3 novembre 1818 : Ferdinando Primo, premier navire à vapeur naviguant en méditerranée. Mi années 1830 : lignes régulières sillonnent la méditerranée (Marseille Alger en 1835) 1840 : service de voyageurs mis en place par la grande compagnie britannique de navigation Péninsulaire et Orientale entre Southampton et Bombay. jusque fin XIXème siècle, le transport de marchandises est assuré par des bateaux à voiles sur les longues distances et pour les manœuvres portuaires, la vapeur est sans rivales. [...]

[...] Fin XIX début XX : concession à l'Allemagne du chemin de fer de Bagdad, tentative de l'EO d'équilibrer les influences de la France et de l'Angleterre : 1e emprunt de l'EO (14 entre 1855 et 1875), mise sous tutelle 1881 : protectorat français en Tunisie 1882 : occupation militaire de l'Egypte par les Anglais 1863 ; création de la banque ottomane qui joue de rôle de banque d'Eta, mais est en même temps une banque privée franco-anglaise 1881 : création de l'Administration de la dette publique (présidé alternativement par un français et un anglais) France, 1e investisseur en méditerranée suivi par l'Angleterre. Le contrôle économico-financier aboutit au contrôle politique. Le mouvement des hommes : accélération dans la 2e 1/1 du XIXe. Départ des péninsules méditerranéennes (Grèce, Italie, Espagne) et des Iles (corse, Sicile, Malte), arrivée dans les ville-ports du sud et de l'est de la méditerranée (exception des villes ports du rivage français dont Marseille), Amérique. Années 1920 : l'Amérique se ferme, la pression impérialiste tente à nouveau de s'affirmer en méditerranée. Les élites conservent des liens avec leurs métropoles d'origine. [...]

[...] Les français en Algérie : légende: La France aurait voulut venger une offense impardonnable faite par le dey au consul Deval : Abd-El-Kader est vaincu : insurrection qui montre la fragilité de l'occupation française. Dès mi 19ème : expropriations, cantonnement des tribus, exploitation favorable aux commerçant français, appel aux immigrés. Egypte de Mehmet Ali : Mehmet Ali (1769-1849), origine balkanique, commande un détachement albanais envoyé en Egypte en 1798 contre Bonaparte : s'impose à la tête du pays 1811 : se débarrasse des mameluks soutenus par les anglais. [...]

[...] Mi XIXème : 2/3 des échanges marseillais sont méditerranéens à la veille de la 1e GM) méditerranée n'est plus le centre du monde, elle est dépendante des échanges mondiaux dès l'ère du charbon et de la machine à vapeur 1840-1880 : échanges commerciaux de l'EO sont multipliés par : inauguration de la ferrée Smyrne-Cassaba (société britannique) 1867 : société des quais de Smyrne qui joue un rôle majeur dans la modernisation des ports de l'Empire Années 60 : société Callas et Michel se spécialise dans la construction des phares le long des côtes de l'EO 1870 : Angleterre premier partenaire commercial de l'EO Les capitaux : nouvelles conditions de navigation, quais et entrepôts, chemin de fer, mines et produits agricoles vers les ports. Capitaux au service des infrastructures de transport. [...]

[...] Histoire de la méditerranée, jean Carpentier et François Lebrun. Empire ottoman : le sultan compose depuis le début du 19ème siècle avec les oulémas (caste religieuse et politique) et les janissaires. Empire non organisé de manière centralisée, provinces quasi-autonomes. Territoires arabes : Maghreb (composé de 3 entités au 19ème siècle), monarchie élective de fait. Le souverain n'est pas désigné par le sultan : début de l'émancipation de l'Egypte de Mehmet Ali, autonomie plus ou moins grande des territoires annexes de l'empire ottoman en fonction de la proximité de Constantinople. [...]