24 février 1848 : un gouvernement provisoire est formé dans un contexte d'illusion lyrique. L'illusion lyrique est : « Le temps où les Français quelle que soit leur position sociale et leurs opinions politiques semblent adhérer avec enthousiasme a un régime qui ne possédait la veille encore qu'un petit nombre de partisans convaincus. » (VIGIER, Philippe, La Seconde république). Des dizaines de clubs politiques sont créés, on plante des arbres de la liberté, on célèbre les martyrs de la Révolution... En province, au contraire, les nombreuses révoltes qui éclatent contre les symboles de l'Ancien Régime effraient la population.
[...] 22 juin 25 juin 1848 : les ouvriers parisiens se soulèvent lors des journées de juin en réaction à l'annonce implicite de la dissolution des Ateliers Nationaux. De sanglants affrontements ont lieux et débouchent sur des exécutions sommaires et des rafles. Cet épisode marque la fin de la république sociale. (voir aussi Louis Eugène Cavaignac) 4 novembre 1848 : la Constitution est votée. Elle comprend 116 articles (précédés par un préambule affirmant la nature conservatrice du régime) qui définissent une démocratie parlementaire monocamérale. [...]
[...] Il réclame en vain la création d'un ministère du Travail, de la Bienfaisance Publique et du Progrès. Il obtient finalement la présidence d'une Commission pour les travailleurs, chargée d'arbitrer les conflits entre ouvriers et patrons. Après les journées de juin il est désigné comme responsable et est contraint de s'exiler à Londres. Il ne reviendra en France qu'à la chute du Second Empire. Alexandre Dumas (1802-1870) / Eugène Sue (1804-1857) / Alfred de Vigny (1797-1863) : journaliste et historien (Dumas), écrivains (Sue et Vigny), dramaturge et poète français (Vigny). [...]
[...] C'est lui qui signe le décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848. Il est candidat à l'élection présidentielle de décembre 1848, mais il n'obtient que des suffrages. Louis-Napoléon Bonaparte (1808-1973) : est à la fois le premier président de la République française et le dernier empereur français. II est le troisième fils de Louis Bonaparte, roi de Hollande, et de Hortense de Beauharnais (ce qui fait de lui le neveu de Napoléon Ier). Il devient le dépositaire de l'héritage bonapartiste après la mort de son frère aîné et celle du duc de Reichstadt (Napoléon II) en 1832. [...]
[...] octobre 1949 : Louis-Napoléon Bonaparte commence à prendre ses distances avec le parti de l'ordre, car il désapprouve la dérive conservatrice et anti-démocratique du régime. Il veut être vu comme celui qui empêchera les Montagnards de remporter la victoire aux élections de 1952. 11 janvier et 15 mars 1950 : vote de deux lois visant à cléricaliser l'éducation : la loi Parieu (qui permet aux préfets de renvoyer des centaines d'instituteurs républicains) et la loi Falloux, du nom du ministre de l'Instruction Publique (qui fait entre des représentants du clergé au conseil supérieur de l'Université et qui instaure une liberté totale dans l'enseignement secondaire). [...]
[...] Louis-Antoine Pagès, dit Garnier-Pagès (1803-1878) : homme politique français, membre du gouvernement provisoire du 24 février 1848. Le 4 mars, il devient ministre des Finances. Pour combler l'important déficit public, il est contraint d'augmenter les impôts directs de ce qui le rend très impopulaire dans le monde paysan. [...]
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