Chronologie, Paris, XIXème siècle, société, architecture, urbanisme, évènements
Vie politique active : débats de l'Assemblée nationale clubs : les Jacobins, les Cordeliers (Danton, Marat), les Impartiaux (partisans de la monarchie absolue.
Presse pléthorique (qui exagère) informe et entretient les polémiques. Toutes nuances politiques sont représentées ; L'Ami du roi (Abbé Royou), l'Ami du peuple (Marat). 500 journaux créés entre 1789 et 1792.
21 mai 1790 : Commune de Paris même statut que municipalités françaises les 60 districts deviennent 48 sections et les assemblées de sections sont autorisées ; droit de rédiger des pétitions permet au processus révolutionnaire de se développer.
[...] NIII concerné par question sociale politique restrictive des implantations industriels dans capitale pour freiner afflux de la main d'oeuvre ouvrière avec arme fiscale (octroi) Commune met en évidence danger d'explosion sociale que voulait éviter NIII et Haussmann mais refus d'industrialiser capitale ne donne pas chance aux ouvriers de conquérir la ville et menacer pouvoir bourgeois Mais classe bourgeoise pers cohésion car il devient facile de devenir bourgeois (en une génération fin du siècle), processus d'embourgeoisement accéléré identité haute bourgeoisie se dissout Architecture et urbanisme A. [...]
[...] Urbanisme afflux massif population pb restructuration de la ville ; 1846 : + 1 million de parisiens répartition inégale, expansion vers le Nord, immenses secteurs restent presque inhabités, rivegauche presque vide Nap Ier : intérêt pour le prestige : extension Louvre mais 1811 : crise intérêt pour population : pavage de rues, trottoirs, passages couverts, cimetières hors-agglo, égoûts mais guerre :fonds mobilisés Restauration et monarchie de Juillet : manque d'audace et d'imagination réalisation de grands lotissements, nouveaux quartiers financiés par banquiers naissance de la banlieue, villages autour forte urbanisation, immeubles à 3-4 étages ; occupation sommaire entre 2 villages, bidonvilles Rambuteau ouvre nouvelles voies ; passion pour verdure squares, fontaines, points d'eau premières gares de chemin de fer travaux utilitaires, monuments prestige rares effondrement monarchie reconnaît que Paris malade : périphérie faiblement peuplée alors que centre atteint des records mondiaux surpeuplement mauvaises conditions, insalubrités, épidémies Rev 1848 début d'une nouvelle ère, tournant pour la capitale, grands travaux inutiles sont abandonnés ; idéologie moderne Nap III, haussmann : Paris transformé en moins de 20 ans crises dans la plupart des grandes villes européennes : industrialisation, croissance démographique, extension chaotique, pb de circulation 1853 programme de grands travaux maître d'oeuvre : baron Georges Eugène Haussmann (1809-1891) plan de Paris s'inscrit dans continuité des processus de transformations (Rambuteau), plan = expression des innovations introduites par le 19e siècle en 12 ans : une nouvelle ville naît immenses travaux, ouverture de 40km de rues, percement de voies et de places (surtout rive droite) ; nouvelles voies pour gares, boulevards larges pour l'époque progrès dans équipements collectifs, création jardins, squares développement équipement eau-égouts conditions hygiène améliorés nouveaux édifices publics à la hauteur de splendeur nouvelle : mairies aggrandies, reconstruction marchés locaux et hôpitaux transports en commun réorganisés, centralisés compagnie générale des omnibus projet de métro reproche fait à ces grands travaux : non prise en compte des préoccupations de son époque, néglige problèmes de l'homme urbain (=habitat, conditions de vie des classes défavorisées, industrialisation . ) Bilan 2nd empire brillant ; réussites évidentes dans l'évolution du paysage urbain mais pas que du + : afflux population excessif, répartition ségrégation déséquilibre est-ouest ; pauvres dans périphéries, aisés au centre Expositions universelles 1855 : opération de prestige ; volonté de rivaliser avec l'expo londonnienne (la 1ere en 1851) ; ajoute expo des Beaux-Arts avec Courbet 1867 : aficher nouveau visage de Paris redessiné par Haussmann ; montrer splendeur du 2nd Empire. [...]
[...] Dirigeants du monde entier présents succès diplomatique en plus d'un succès culturel Jusqu'en 1914, 3e Rep continue cette politique de grands travaux mais rythme de + en + faible ; amélioration alimentation en eau disparitions épidémie Expositions universelles 1878 : inauguré avec Mac-Mahon, expo sage, + discrète. Chine et Japon grandement représentés car intérêt pour art oriental 1889 : but : commémorer Révolution mais ne s'affiche comme n'ayant rien à voir avec la révolution (ménager monarchies européennes) ; succès grâce à la Tour Eiffel (construite en fer, encore peu répandu à l'époque) et la galerie des machines 1900 : bilan du siècle écouler, afficher progrès dans l'art, l'industrie et la science. [...]
[...] La 3e Rep, la Belle Epoque Les débuts de la 3e Rep (1871-1900) La répression de la Commune clot l'ère d'un siècle environ d'insurrections Paris devient écho des questions nationales plutôt que de la volonté locale Radicaux appellent à l'anticléricanisme ; reprennent le dessus Présidence de Thiers, puis de Mac-Mahon (on a vu tout cela en cours) Puis Jules Grévy Assemblée nationale et Sénat se réinstallent à Paris municipalités + à gauche que gouvernment frictions obsession de la revanche contre l'Allemagne développement mouvement nationaliste Boulanger, boulangisme d'abord opposition radicale et patriotique à la politique extérieure des républicains modérés, ensuite glissement vers l'antiparlementarisme puis lutte contre la Rep. Expo universelle 6 mai 1889 détachement des Parisiens de Boulanger affaire Panama : corruption lié au percement du canal de Panama : Compagnie universelle du canal interocéanique de Panama, créée par Lesseps entreprend le chantier mais + cher que prévu Lesseps lance souscription publique ; partie des fonds utilisée pour obtenir illégalement soutien de politiques. [...]
[...] Toutes nuances politiques sont représentées ; L'Ami du roi (Abbé Royou), l'Ami du peuple (Marat) journaux créés entre 1789 et mai 1790 : Commune de Paris même statut que municipalités françaises les 60 districts deviennent 48 sections et les assemblées de sections sont autorisées ; droit de rédiger des pétitions permet au processus révolutionnaire de se développer 14 juillet 1790 : cérémonie de réconciliation phase d'apaisement Vive le roi ! mais tensions profondes : 13 novembre : saccage de l'hotel du duc de Castries qui marque la fin de l'AR Regain de tension (1791) A l'origine : question religieuse et crise financière biens de l'Eglise sont nationalisés et mis en ventes ; les hommes d'Eglise deviennent fonctionnaires et doivent prêter serment mais celui-ci est incompatible avec la soumission à Rome ; certains évèques refusent clergé divisé en 2 ; oppositions tentative de l'évasion du roi, patati patata (vous connaissez la suite) Garde nationale et gros bourgeois répression qui divise les Parisiens en 2 camps fusillade champ de Mars 17 juillet 1791 La guerre et la chute de la monarchie 20 avril 1792 : guerre contre la bohème et la hongrie déclarée sans-culottes réclament la convocation d'une nouvelle assemblée Convention élue au SU ; nouvelle constitution Le règne de la Commune (1792-1794) massacres de septembre septembre 1792), prisonniers tués dans conditions abominables ; psychose des révolutionnaires qui croient au complot élections de la Convention ; contexte de crise défavorables aux montagnards mais favorables aux girondins sans-culottes ripostent avec stratagème, ils trouvent moyen d'organiser nouvelles élections et les élus modérés sont éliminés chute des girondins ; difficultés, troubles pression du peuple parisien la Commune hébertiste : hébertistes sont en majorité issus du club des cordeliers, révolutionnaires éxagérés la Commune robespierriste ; régime de La Terreur La Capitale sous tutelle (1794-1815) Une nouvelle administration (1794-1795) Coup d'Etat manqué le 9 thermidor la Commune n'a plus d'existence légale ni matérielle sur 140 menbres du Conseil général : 87 sont guillotinés emprisonnés nouvelle administration avec le décret du 24 août 1794 qui remplace les 48 comités de sections par 12 comités d'arrondissements ; homme fort de cette nouvelle administration = commissaire du Directoire Muscadins et ventres creux Chute de Robespierre fêtes, plaisirs, bals règne des Muscadins jeunesse dorée biens habillés à 3000 personnes sous la direction du journaliste Fréron, depuis leur quartier général du Café des Canonniers au Palais Royal, muscadins vont faire la chasse aux Sans-Culottes et même obtenir la fermeture du Club des Jacobins le 11 novembre 1794. [...]
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