Quelles ont été les formes d'intégrations et de participations du politique dans la politisation des campagnes italiennes ? Parallèlement au développement de l'industrie, quelles ont été les changements sociétaux et économiques ?
Le Risorgimento, s'échelonnant des années 1830 à 1870 est précédé de 1815 à 1831 par la Restauration et les premiers soubresauts révolutionnaires. De 1831 à 1849, le temps des espérances mazziniennes annonce un Risorgimento en marche où le royaume de Piémont-Sardaigne joue un rôle décisif dans l'unification de la Péninsule. Dans ce contexte, quelles furent les conséquences des grands mouvements de 1848 ? Le Vatican, à travers la figure de Pie X, a-t-il mené une politique libérale ?
De 1861 à 1871, la réalisation de l'unité nationale, alors que Rome devient capitale, malgré l'opposition de la Papauté, est réalisée sous la conduite et la domination du Piémont (la maison de Savoie devenant la dynastie régnante sous Vittorio Emanuele II et grâce à l'alliance entre la bourgeoise industrielle du Nord et l'aristocratie terrienne du Sud. Au cours de cette période, il subsiste néanmoins trois ruptures majeures :
a) Nord / Sud : le Nord s'industrialise, tandis que le Sud reste pauvre et sous-développé avec une très forte émigration.
b) Eglise / Etat puisque la monarchie constitutionnelle est dirigée par la bourgeoisie libérale.
c) classes dirigeantes / classes populaires, la paysannerie restant notamment exclue de la vie politique nationale car privée du suffrage censitaire jusqu'à la première guerre mondiale.
De 1882 à 1912, l'Italie essaye de s'insérer dans le « jeu » de la conquête coloniale (1882: Erythrée; 1889: Somalie; 1912 Libye).
De 1903 à 1914, l'ère Giolitti, premier ministre libéral, annonce une politique d'ouverture vers les socialistes modérés et vers les catholiques, en vue de leur intégration dans le système libéral, des tentatives de réformes sociales marqués par des lois sur le travail ainsi qu'une politique de neutralité vis-à-vis des grandes puissances.
A la suite de la Grande Guerre (1915-1918), le Biennio rosso – 1919-1921 –, correspond à un climat de crise économique et sociale qui précèdera l'avènement irrestible du fascisme lors du «Ventennio » (1922-1930).
[...] -18-22 mars : Prima Guerra di Indipendenza. -Février : constitution du Royaume des Deux-Siciles. -Mars : Statuto Piémont-Sardaigne et constitution de l'Etat pontifical. -25 juillet : défaite de Custoza. -Emancipation des Juifs -Fin de 1a Guerra Indipendenza. -Fin de la Repubblica Romana. -La France devient protectrice des Etats pontificaux. -Avril : écrasement de l'insurrection sicilienne. -Juillet : prise de Rome par Oudinot. -Août : prise de Venise par les Autrichiens. -Soutien paysan à la restauration toscane -Cavour devient ministre de l'agriculture et du commerce. [...]
[...] -1861 : Torino 17 Marzo - Proclamazione del Regno d'Italia mais sans la Vénétie ni les Etats pontificaux autour de Rome. -23/03/1861 : Formation du premier gouvernement italien. -Juin : Premier recensement national. -Octobre : décrets Ricasoli (centralisation). -Extension du service militaire obligatoire. -Juillet : unification monétaire. -Répression des soulèvements paysans en Sicile. -Début du Brigantaggio meridionale -Opposition entre Garibaldi et la maison de Savoie -Dans la région montagneuse de l'Aspromonte (Calabre), l'armée piémontaise se lève contre Garibaldi. Garibaldi essaye de conquérir Rome -Traité de libre échange avec la France. [...]
[...] L'Autriche paye en Italie sa défaite. Le 03/10/1866 la Vénétie passe à la France qui la rétrocède à l'Italie. François Joseph reconnaît le royaume de l'Italie -La France s'impose afin de protéger le Saint siège ce qui constitue un héritage de la concurrence franco-autrichienne de 1848-49. Napoléon III est gêné dans sa politique italienne par des facteurs de politique interne (l'opinion catholique) et de perte de prestige face aux italiens (gallophobie vigoureuse). -Des émeutes éclatent et Garibaldi prend des initiatives contre Rome. [...]
[...] -Florence devient capitale italienne. -La papauté publie un syllabus anti-modernisme. -Le développement des mafias dans le Sud est avéré -Approbation du Nuovo Codice Civile. -Uniformisation administrative. -Loi électorale censitaire. -Code du métayage 1866 -Troisième Guerra di Indipendenza. -Libération de la Vénétie. -08/04/1866 : Une alliance est engagée avec la Prusse. L'Italie doit alors entrer en guerre contre l'Autriche si la Prusse déclare la guerre à l'Autriche dans les 3 mois à venir. La France donnera à l'Italie la garantie de son appui dans le cas où la Prusse la laisse seule. [...]
[...] -Eté-automne : mouvements d'occupations des grands domaines. 1921-1922 -Le mouvement fasciste devient un parti politique (Partito Nazionale Fascista) et obtient, sous la conduite de B. Mussolini, une faible représentation au parlement (34 sièges contre 156 aux socialistes du P.S.I., et 100 au parti catholique nouvellement créé, Partito Popolare Italiano). Les "activités" squadristes redoublent d'intensité et de violence. -Répressions anti-ouvrière et anti-paysanne, multiplication des interventions violentes des squadre, créées par Mussolini en 1919, contre militants socialistes et catholiques et contre les mouvements syndicaux, pour protéger les intérêts des grands propriétaires terriens et des industriels -Octobre : Marcia su Roma. [...]
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