Cette chronologie s'étend de 1848 à 1914, et répertorie les principaux changements en Allemagne durant cette période, tenant compte du fait qu'il est très difficile de parler de changements intérieurs avant l'unification.
Extrait du document : "1849 : Introduction du système des trois classes par Frédéric-Guillaume IV en Prusse. Ce système électoral inégalitaire, mais universel (masculin) car tous les hommes de plus de vingt-quatre ans pouvaient voter, séparait le corps électoral en trois groupes en fonction de la contribution fiscale de chacun, de sorte que chaque groupe fournît une contribution totale égale.
Ainsi en 1849, le premier groupe, celui des plus importants contribuables, était de taille très réduite (4.7%). Le Second, intermédiaire, était plus conséquent (12.7%). Enfin, le troisième, le plus populaire, regroupait la majorité de la population 82.6%). Chacun de ces groupes élisait un nombre égal de Grands Électeurs, qui eux-mêmes élisaient les députés. Ainsi, les classes supérieure et intermédiaire étaient surreprésentées. Ce système resta en vigueur en Prusse jusqu'en 1918, et, étant donnée la domination de la Prusse sur l'Empire allemand, influença donc l'ensemble de l'Allemagne jusqu'à cette date."
[...] Ainsi, les classes supérieure et intermédiaire étaient surreprésentées. Ce système resta en vigueur en Prusse jusqu'en 1918, et, étant donnée la domination de la Prusse sur l'Empire allemand, influença donc l'ensemble de l'Allemagne jusqu'à cette date. • 1851 : Succès d'Alfred Krupp lors de l'exposition universel de Londres Le savoir-faire des usines Krupp fut salué par l'ensemble des contemporains lorsque celui-ci exposa ses pièces, notamment ses canons, lors de l'exposition universelle. La famille Krupp et leur empire industriel jouèrent un rôle majeur dans l'industrialisation allemande, faisant office de fleuron aussi bien que de chef de file, et fournissant un armement d'une très grande qualité à l'armée prussienne. [...]
[...] Cela provoqua néanmoins un débat important au sein du parti, dont les agissements politiques n'étaient pas toujours en conformité avec le programme. • 1893 : Obtention de des votes d'un petit parti antisémite Ce chiffre montre deux choses, que l'antisémitisme n'était alors pas la première préoccupation de l'électorat allemand, contrairement à ce qu'affirmèrent divers théoriciens nazis, mais que tout de même, il était suffisamment important pour recueillir près de lors d'une élection. • 1899 : Reconnaissance des Conventions Collectives par le congrès des syndicats allemands Ceci montra la puissance du syndicalisme allemand, ainsi que sa capacité à trouver, entre les différents syndicats, des consensus. [...]
[...] • 1912 : Trois millions de syndiqués en Allemagne On décomptait en 1912 trois millions de travailleurs syndiqués en Allemagne. Cela explique la puissance de ses syndicats, et l'influence des mouvements ouvriers dans le pays. Ceux-ci sont d'ailleurs extrêmement structurés, aussi bien au sein des syndicats, que de coopératives ou encore politiquement avec le SPD. • 1912 : Avènement du SPD en tant que premier parti politique du pays Avec des voix et 110 sièges lors des élections de 1912, ainsi que près d'un million d'adhérents, le SPD devint le premier parti du pays. [...]
[...] Il est aussi intéressant de voir la proximité du SPD avec le syndicalisme de ses élus au Reichstag étaient des syndicalistes. • 1914 : Vote par le SPD des crédits de guerre Premier groupe au Reichstag, le SPD vota les crédits de guerre, provoquant ainsi de profondes dissensions au sein du parti, qui aboutirent à l'exclusion de membres aussi notables que Karl Liebknecht, co-fondateur du parti, ou encore Rosa Luxembourg. Ces renvois aboutirent à la création de nouvelles formations politiques à gauche, comme la Ligue Spartakiste ou le SPD indépendant. [...]
[...] Bien des dispositions prises furent néanmoins conservées, mais l'acharnement cessa. • 1878 : Lois des socialistes Le parti socialiste, le SAPD fut interdit par Bismarck en 1878, à cause de ses idées antimonarchiques et révolutionnaires, mais aussi pour cause de sa proximité avec les milieux syndicaux, qui lui déplaisait beaucoup. De même, ses progressions régulières en termes électoraux faisaient de l'ombre à la politique conservatrice du Chancelier de fer. Le parti continua tout de même d'exister dans l'illégalité, et ce malgré les persécutions dont ses membres firent l'objet. [...]
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