De 1853 à 1856, la guerre de Crimée voit s'opposer la Russie à une coalition composée de l'Empire Ottoman, du Royaume-Uni, de la France et du Royaume de Sardaigne. Dans son désir d'accéder aux détroits de la Méditerranée et de protéger les communautés chrétienne et orthodoxe de l'Empire Ottoman, la Russie occupe la Moldavie et la Valachie. Les Alliés finissent par vaincre les forces russes et le Congrès de Paris en 1856 met fin aux prétentions impérialistes russes.
[...] Cette guerre douanière illustre la faiblesse serbe Annexion par l'Autriche Hongrie de la Bosnie-Herzégovine qui était administrée depuis trente ans déjà par l'Autriche Hongrie en vertu de l'accord final du Congrès de Berlin (1878). Cette annexion qui ne faisait que clarifier une réalité administrative établie suscita des remous sur la scène internationale avant d'être finalement acceptée. Mais entre temps, la Bulgarie profita que l'attention internationale se concentre sur l'Autriche Hongrie, pour déclarer son indépendance le 22 septembre - 1913 Les guerres des Balkans : La politique nationaliste des Jeunes Turcs dans leurs territoires balkaniques résiduels pousse la Bulgarie, la Serbie, la Grèce et le Monténégro à dépasser leur animosité réciproque pour s'unir militairement en 1912, avec les encouragements de la Russie impériale. [...]
[...] Les Balkans (Serbie, Monténégro, Roumanie, Bulgarie, BosnieHerzégovine) de 1850 à 1914 Schollaert Baptiste / Teillais Romain Chronologie : les Balkans (Serbie, Monténégro, Roumanie, Bulgarie, Bosnie-Herzégovine) de 1850 à 1914 Politique 1853-1856 : la guerre de Crimée voit s'opposer la Russie à une coalition composée de l'Empire Ottoman, du Royaume-Uni, de la France et du Royaume de Sardaigne. Dans son désir d'accéder aux détroits de la Méditerranée et de protéger les communautés chrétienne et orthodoxe de l'Empire Ottoman, la Russie occupe la Moldavie et la Valachie. [...]
[...] L'Eglise est placée sous l'autorité d'un exarque (prélat à juridiction épiscopale) résidant à Constantinople. L'autorité de l'Eglise bulgare dépasse les frontières géographiques de la Bulgarie à proprement parler, et comprend également la Macédoine et une partie de la Thrace, ce qui annonce, de fait, de futures tensions entre Grèce et Bulgarie : Une loi d'industrialisation en Roumanie encourage l'implantation d'industries étrangères sur le territoire et favorise les investissements étrangers : Vassil Levski, surnommé l'apôtre de la liberté est pendu par les Ottomans et devient un martyr de la cause nationaliste bulgare. [...]
[...] Le 7 octobre 1912, le Monténégro déclare la guerre à l'Empire ottoman, suivi par ses alliés balkaniques. L'enjeu principal de cette guerre était la conquête puis le partage de la Macédoine, résidu de la domination ottomane dans les Balkans. Cependant la Bulgarie s'attaque également à la région ottomane de la Thrace. Si bien qu'en mars 1913, seules Constantinople et Shkodër en Albanie constituaient la partie européenne de l'Empire ottoman. A la demande de l'Empire ottoman, un armistice est signé le 19 avril 1913. [...]
[...] Le traité de San Stefano du 3 mars 1878 qui en découle, signé par les Russes et les Ottomans, reconnaît l'indépendance de la Serbie, du Monténégro et surtout d'un vaste Etat Bulgare dont les Russes espèrent tirer profit en conférant à leur empire un accès aux mers chaudes Comme s'y attendaient les Russes, le traité de San Stefano suscita une opposition internationale, surtout britannique. Bismarck, voulant affirmer le nouveau poids international de l'Allemagne unifiée, invita les pays concernés à un Congrès à Berlin (13 juin - 13 juillet 1878) afin d'élaborer un traité acceptable et définitif. La majorité des dispositions de San Stefano ne concernant pas la Bulgarie furent confirmées, notamment les indépendances serbe et monténégrine. [...]
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