1806: les guerres napoléoniennes obligent l'empereur Ferdinand à renoncer au titre d'empereur romain germanique. L'empereur prend alors le titre de président de la Confédération Germanique. Dès 1804, le Saint Empire romain germanique prend le nom d'empire d'Autriche.
[...] Metternich souhaite exercer une forte répression, mais il en est empêché par les archiducs. Il choisit donc de démissionner, et de quitter Vienne. Le 15 mars, l'empereur Ferdinand accorde la liberté de presse, ainsi que la création d'une Garde nationale. Ces revendications libérales incitent les peuples se rattachant à l'empire d'Autriche à revendiquer l'indépendance, et notamment les Hongrois. L'insurrection hongroise débute officiellement avec la lecture d'un chant national, écrit par le poète Sandor Petöfi. Dieu des Hongrois, nous jurons par toi, nous jurons par toi que nous ne serons plus des esclaves Le 17 mars, les Hongrois exige la création d'un gouvernement séparé, qui leur soit propre. [...]
[...] 13 août 1849 : l'insurrection hongroise est définitivement vaincue à Vilagos. Le Chancelier Schwarzenberg a été aidé par l'armée russe, qui a envoyé hommes commandés par le général Paskiévitch. Les troupes autrichiennes ont été dirigées par le général Haynau, qui fait fusiller, après la capitulation des insurgés, des généraux et des hommes politiques hongrois. 17 octobre 1849 : Schwarzenberg abolit l'ancienne constitution hongroise, et la Hongrie retrouve son statut de simple province, au sein de l'empire autrichien. Le Chancelier a réaffirmé l'autorité de Vienne, et défait également l'insurrection italienne. [...]
[...] 1841 : Lajos Kossuth, un patriote hongrois, fonde le Journal de Pest, porte-parole du parti libéral. Le groupe de nationalistes, proche de Kossuth, va jusqu'à réclamer l'indépendance. Kossuth fonde alors un parti radical, qui a pour objet d'obtenir l'émancipation de la paysannerie (ce qui inclut l'abolition du servage), et l'indépendance politique magyare. Ce parti rompt avec la noblesse. mars 1848 : les étudiants et les bourgeois manifestent dans Vienne, contre la politique conservatrice et autoritaire de Metternich. Des heurts se produisent entre les troupes militaires et les manifestants. [...]
[...] Le seul lien rattachant la Hongrie à l'Autriche, réside alors en la personne de l'empereur. avril-mai 1848 : le 15 avril, les émeutes se poursuivent à Vienne, car les manifestants revendiquent plus de libertés. L'empereur Ferdinand finit par promettre une constitution. Le 25 avril, il promulgue une constitution, sans avoir consulté la population. Les émeutes continuent, et cette fois, le peuple réclame une assemblée unique, élue au suffrage universel, considérant que cette constitution ne va pas assez loin. Le gouvernement convoque alors un Parlement élu au suffrage universel, qu'il dote d'un pouvoir constituant. [...]
[...] Chronologie : l'Autriche-Hongrie dans le premier XIX° siècle 1806 : les guerres napoléoniennes obligent l'empereur Ferdinand à renoncer au titre d'empereur romain germanique. L'empereur prend alors le titre de président de la confédération germanique. Dès 1804, le Saint Empire romain germanique prend le nom d'empire d'Autriche. 1814 (septembre)-1815 (juin) : le Congrès de Vienne réunit les grandes puissances qui ont défait Napoléon (Prusse, Russie, Angleterre, Autriche), ainsi que la France, afin de redessiner la carte politique de l'Europe. Après l'Acte final, signé le 9 juin 1815, l'empire d'Autriche, représenté par le Prince Metternich, étend son territoire vers le sud, affirme sa présence dans les Balkans, et parvient à une population de 12,5 millions d'habitants. [...]
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