31 décembre 1851 : l'empereur François-Joseph Ier de Habsbourg abolit la constitution qui avait été octroyée au peuple en 1848. L'empereur opère ainsi un retour à l'ordre ancien en mettant en place le « système Bach ». Les assemblées parlementaires et le Conseil des ministres sont supprimés. Il s'agit du néo-absolutisme : « les soldats debout, les bureaucrates assis, les prêtres à genoux, les mouchards rampants ».La bureaucratie exprime la volonté absolutiste de l'empereur, l'armée, principalement composée d'Allemands, est fidèle à François-Joseph et est chargée de combattre aussi bien l'ennemi intérieur que l'ennemi extérieur. La police est omniprésente. L'Eglise catholique, très influente au sein d l'Empire, contribue à maintenir une unité, alors que des dizaines de nationalités cohabitent (Italiens, Roumains, Hongrois, Allemands, Slaves du nord et du sud).
[...] L'Autriche-Hongrie fait voter 2 lois militaires, en 1912 et 1913, qui ont pour but de renforcer son dispositif de défense, ainsi que son artillerie lourde. Juin-juillet 1914 : assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, le neveu de l'empereur autrichien, héritier du trône des Habsbourg, par un étudiant bosniaque, Princip, lié au mouvement national yougoslave (il appartient à la société secrète : la main noire), à Sarajevo, en Bosnie, le 28 juin. Le 23 juillet, l'Autriche envoie un ultimatum à la Serbie, avec l'appui de Guillaume II. [...]
[...] 1866 : l'Autriche est défaite par la Prusse à Sadowa, le 3 juillet. L'Autriche est affaiblie, ce qui la force à recourir à la négociation pour régler ses problèmes en matière de politique intérieure. 1867 : le Compromis, négocié entre le ministre des Affaires étrangères, Beust, et Déak aboutit au Dualisme L'Empire autrichien est transformé en une double monarchie : l'Autriche- Hongrie. François-Joseph reconnaît les libertés de la Hongrie, qui dispose désormais de son propre gouvernement ainsi que d'un Parlement. [...]
[...] 1855 : un Concordat est signé entre Vienne et Rome. L'Eglise catholique est chargée de la censure des livres et de la surveillance des écoles. En contre partie, la société civile exerce une sorte de tutorat sur l'Eglise. 1859 : l'Autriche perd la guerre face à l'Italie, qu'elle avait provoquée en attaquant le Piémont, le 29 avril. L'armistice est signé à Villafranca le 12 juillet. L'Autriche doit abandonner la Lombardie. Elle perd son influence sur les duchés de l'Italie centrale, et sur le royaume de Naples. [...]
[...] Les Tchèques obtiennent l'égalité des langues (ils représentent 5 à 6 millions de personnes, en Bohême) . Une université et un théâtre nationaux sont créés à Prague. Toutefois, les revendications se durcissent. Les Jeunes Tchèques menés par Thomas Masaryk souhaitent une rupture avec l'Autriche, et s'opposent en cela, aux Vieux Tchèques tels que Rieger et Palacky qui se contentent de la politique du comte Taaffe. 1879-1882 : système bismarckien. L'Autriche et l'Allemagne signe un traité, la Duplice. L'un des deux pays est attaqué par la Russie, alors, il y aura alliance militaire. [...]
[...] Le 30 juillet, la Russie, protectrice de la Serbie, se mobilise (solidarité orthodoxe). Le 31 juillet, l'Allemagne, qui soutient l'Autriche, ordonne à la Russie de cesser sa mobilisation. Le 1er août, l'Allemagne déclare la guerre à la Russie. Bibliographie -Histoire du continent européen (1850-2000), de Jean-Michel Gaillard et Anthony Rowley. Editions du Seuil, ouvrage paru en 1998. -Histoire du XIXème siècle, de Serge Berstein et Pierre Milza. Editions Hatier, ouvrage paru en 1996. -La révolution industrielle, de Jean-Pierre Rioux. Editions du Seuil, ouvrage paru en 1971. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture