Michael Wittmann : l'As des As

Thèmes abordés

Michael Wittmann, Panzer, Allemagne nazie, armée allemande, Seconde guerre mondiale, IIIe Reich, France, URSS Union des Républiques Socialistes Soviétiques, char Tigre, Luftwaffe, Hitler

Résumé du document

Michael Wittmann est un commandant des Panzer de la division Waffen-SS 101 durant la Seconde Guerre mondiale. Il est connu pour son embuscade contre des éléments de la 7e division blindée britannique lors de la bataille de Villers-Bocage le 13 juin 1944. Soldat oublié de la Seconde Guerre mondiale, le rôle de Michael Wittmann est pourtant crucial sur le front de l'Est contre les forces de l'Union soviétique. Cependant, ses plus grands faits d'armes surviennent durant la campagne de France lors de la bataille de Normandie, où il détruit et paralyse plusieurs unités blindées alliées obtenant le surnom de l'As des As. Alors qu'il commandait un char Tiger I, Wittmann détruisit jusqu'à 14 chars, 15 véhicules de transport de troupes et deux canons antichars en 15 minutes pour la perte de son propre char Tigre. La nouvelle a été diffusée par la propagande nazie faisant de Wittmann un héros du IIIe Reich. Mais sa mort demeure entourée de mystères.

Extraits

[...] Pendant l'embuscade, des obus antichars, tirés par les chars britanniques ou canadiens, ont pénétré la coque supérieure du char de Wittmann, enflammant les munitions. L'incendie qui en a résulté a englouti le char et a soufflé la tourelle. Les membres d'équipage morts du char détruit ont été enterrés dans une tombe anonyme. En 1983, la commission allemande des sépultures de guerre a localisé le lieu de sépulture. Wittmann et son équipage ont été réinhumés ensemble au cimetière militaire allemand de La Cambe en France. [...]

[...] Anticipant l'importance que les Britanniques accorderaient aux hauteurs près de Villers-Bocage, la compagnie de Wittmann est positionnée près de la ville. Il est arrivé tard le 12 juin. Nominalement composée de 12 chars, sa compagnie était en sous-effectif de en raison de pertes et de défaillances mécaniques. Le lendemain matin, des éléments de tête de la 7e division blindée britannique entrent dans Villers-Bocage avec comme objectif d'exploiter la brèche dans la ligne de front, de s'emparer de Villers-Bocage et de capturer la crête voisine pour tenter de forcer un retrait allemand. [...]

[...] L'unité de Wittmann a été transférée sur le front de l'Est, au printemps 1941, pour l'opération Barbarossa, l'invasion planifiée de l'Union soviétique. L'opération a ouvert le front de l'Est, dans lequel plus de forces ont été engagées que dans tout autre théâtre de guerre dans l'histoire. Wittmann est affecté au SS Panzer Régiment une unité de chars, où il commande un chasseur d'assaut Stu G III ainsi qu'un char moyen Panzer III. En 1943, il commande un char Tigre I et devient chef de peloton dans la compagnie lourde au moment de l'opération Citadelle et de la bataille de Koursk. [...]

[...] À un moment donné, son char a survécu à une collision avec un T-5 en feu. En novembre 1943, Wittmann, toujours en service dans la compagnie lourde, est impliqué dans des contre-attaques blindées contre les Russes. Lors de leur premier jour d'action contre les Soviétiques, l'équipage de Wittman a détruit dix T-34 et cinq canons antichars. « Au début de janvier 1944, son total combiné de chars détruits s'élevait à soixante-six. ». Le 14 janvier 1944, Wittmann reçoit la Croix de chevalier de la Croix de fer. [...]

[...] Wittmann se dirige ensuite vers Villers-Bocage, engageant plusieurs véhicules de transport garés le long de la route. Se déplaçant vers l'extrémité est de la ville, il engage plusieurs chars légers, suivis de chars moyens. Alertés des actions de Wittmann, les chars légers au milieu de la ville ont rapidement quitté la route, tandis que les chars moyens ont été avancés pour soutenir et arrêter l'offensive allemande. Wittmann, quant à lui, avait détruit un autre char britannique, deux chars d'observation d'artillerie suivis d'une voiture de reconnaissance et d'un half-track, engin blindé semi-chenillé transport de troupes. [...]