Charles III de Bourbon-Parme, Parme, règne, bibliographie, autoritarisme, duc de Parme, Louise Marie de France
La personnalité faible et contradictoire de son père, l'environnement de la cour, caractérisé par la présence d'aventuriers et d'hommes de renommée douteuse, ont certainement eu une influence négative sur sa formation. De la toute première éducation que lui a donnée sa mère, austère et très religieuse, il ne restera en lui que très peu de traces dans la maturité. Ni le tuteur hongrois Mons. Deaki, ni la proximité de maîtres tels que Lazzaro Papi, son professeur de littérature et d'histoire, n'ont réussi à redresser la nature rebelle et violente du prince. Charles III devait son trône au soutien des troupes autrichiennes. Il plaça Parme sous la loi martiale, infligea de lourdes peines aux membres du gouvernement provisoire défunt, ferma les universités et institua une politique régulière de persécution. Sa politique autoritaire le rend très vite impopulaire. Après seulement cinq ans de règne, il est assassiné, en mars 1854, de manière anonyme et mystérieuse.
[...] Deaki, ni la proximité de maîtres tels que Lazzaro Papi, son professeur de littérature et d'histoire, n'ont réussi à redresser la nature rebelle et violente du prince. Charles III devait son trône au soutien des troupes autrichiennes. Il plaça Parme sous la loi martiale, infligea de lourdes peines aux membres du gouvernement provisoire défunt, ferma les universités et institua une politique régulière de persécution. Sa politique autoritaire le rend très vite impopulaire. Après seulement cinq ans de règne, il est assassiné, en mars 1854, de manière anonyme et mystérieuse. [...]
[...] Carlo II ne régna que quelques mois à Parme. En mars 1848, la révolution éclata à Parme, soutenue par le roi Charles-Albert de Sardaigne. Ferdinando Carlo s'est échappé de Parme, mais a été arrêté à Crémone et fait prisonnier à Milan où il est resté pendant plusieurs mois jusqu'à ce que le gouvernement britannique négocie sa libération. Le 5 avril 1849, l'armée autrichienne entra dans Parme et restaura officiellement Carlo II, qui était en exil en Saxe. Ferdinando Carlo et sa famille, cependant, sont restés en Angleterre, car les hostilités se sont poursuivies entre les armées autrichienne et piémontaise. [...]
[...] Sa vie personnelle était également dans la tourmente. Il s'est séparé de sa femme Louise Marie de France, qui est devenue extrêmement grosse, mais surtout la duchesse de Parme était une femme à la langue acérée qui aimait se frayer un chemin à travers les intrigues politiques et la force de sa personnalité pour faire et défaire des carrières. Le fossé entre le duc et sa femme s'est creusé lorsque Carlo III a ouvertement commencé une liaison avec la comtesse Emma Guadagni, belle-sœur du gouverneur général autrichien de Trente. [...]
[...] En raison du début des événements en 1859, Luisa Maria de France a été forcée de quitter l'État, elle voulait que Scotti l'accompagne en sécurité et même après une certaine distance, il continua à lui rendre des services. Peu avant de mourir à Venise, il fut nommé son exécuteur testamentaire . ». Ferdinando Douglas Scotti est mort le 23 septembre 1879 sans jamais rien dire ou écrire sur l'attaque meurtrière de 1854. Le mystère demeure sur la mort du duc de Parme. [...]
[...] En fin d'après-midi du 26 mars, le duc en uniforme de hussard marchait avec son accompagnateur à Strada Santa Lucia. Un homme de petite taille s'approcha du duc, le frappe dans le bas-ventre et disparue rapidement parmi le peuple. Vingt-quatre heures plus tard, les cloches sonnent en signe de deuil. La police a procédé à quelques arrestations, dont le principal suspect : Antonio Carra, sellier de profession. Bien qu'il soit tombé dans certaines contradictions, l'homme a été libéré de prison le 8 avril. [...]
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