Histoire de la guerre du Péloponnèse, Thucydide, Périclès, démocratie, antiquité grecque, citoyens, Religion, Athènes, cité grecque
Ce document comporte 5 questions-réponses sur un extrait de l'oeuvre « Histoire de la guerre du Péloponnèse », écrite par l'historien grec Thucydide sous l'Antiquité.
Dans cet extrait, l'auteur nous fait part de sa vision de la démocratie athénienne.
[...] Histoire de la guerre du Péloponnèse, Livre II, Extrait - Thucydide (411 av. J. - C.) I. Présentez le document Ce document est un discours donné en 430 avant J.-C. par le stratège et orateur athénien Périclès en l'honneur des soldats morts au combat lors de la guerre du Péloponnèse. C'est Thucydide, stratège et historien athénien qui retranscrit ce discours dans son oeuvre Histoire de la guerre du Péloponnèse, écrit entre 423 et 411 avant J.-C. L'historien Périclès est connu pour aborder les faits historiques et politiques de manière à ne pas les expliquer ou les justifier par le divin mais par la raison. [...]
[...] Les citoyens qui perdent un jour de travail reçoivent par ailleurs une compensation financière, le misthos, en fonction du nombre de jours de travail perdus. Les citoyens de l'ekklesia doivent proposer des amendements, c'est-à-dire, une correction d'un projet de loi. Ces projets de loi sont établis par la Boulè, un conseil qui propose et fait appliquer les lois. Périclès précise que l'ensemble des citoyens doit obéir « aux magistrats qui se succèdent à la tête de la cité » ainsi qu'aux « lois » (l.14). III. De quelle façon l'égalité entre citoyens est-elle assurée ? [...]
[...] Il faut aussi rajouter que la démocratie n'est pas parfaite et peut être sujette à une forme de démagogie. Par exemple, des citoyens peuvent appuyer certaines décisions selon leurs accointances ou s'ils ont été rémunérés. Pour pallier cela, il existe tout de même un moyen, cela s'appelle l'ostracisme. Il résulte d'un vote durant lequel on inscrit un nom sur un tesson de céramique, l'ostraikon, afin de bannir un mauvais citoyen de la cité. IV. Les fêtes religieuses évoquées par Périclès ne sont-elles que des « occasions de délassement » ? [...]
[...] Ces grandes réunions créent une unité qui pourrait par exemple se prolonger lors des votes. Ces fêtes, comme les Panathénées, données en l'honneur d'Athéna, apparaissent ainsi comme une stratégie politique. De plus, elles sont financées par les magistrats, ce qui leur donne une bonne image auprès de leurs concitoyens. Ainsi, en finançant ces fêtes religieuses ou sportives, les magistrats assurent la bonne continuité de leur carrière. V. Quels avantages Athènes tire-t-elle de sa puissance ? Est-elle aussi généreuse envers les autres cités grecques que Périclès le dit ? [...]
[...] Athènes impose par la suite un impérialisme sur les autres cités, par exemple Éphèse ou Halicarnasse, en les empêchant de se détacher de la Ligue malgré la diminution des attaques perses, ou en s'accaparant leurs tribus pour les utiliser à d'autres fins que celles déterminées par la Ligue de Délos. Ainsi, Athènes tire de sa puissance une hégémonie sur le monde Grec. L'instauration de la démocratie lui permet de fonctionner de manière égalitaire et unifiée. Périclès affirme que « notre cité dans son ensemble est pour la Grèce éducatrice ». Son discours est donc uniquement élogieux et ne met pas en lumière les limites de cette démocratie sur les minorités ou autres cités. [...]
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