Un fléau des guerres civiles : Les proscriptions

Thèmes abordés

Proscriptions, guerres civiles, pillage, têtes mises à prix, affichage de document

Résumé du document

Nous avons 4 textes dont un contemporain des événements : Tite live qui a vécu de 64 AC à 17. Vellius Paterculus de 20 AC à 30, il est un peu postérieur mais il a pu recueillir des témoignages. Puis de Dion Cassius qui a vécu de 155 à 229 et Orose de 380 à 418, tout deux très postérieurs. Alors que les premiers sont romains, Cassius est grec et Orose vient de Galice en Espagne.
Les proscriptions désignent à la base une procédure d'affichage de document, en particulier ceux qui sont liés à la vie de la cité. Ce terme évolue pour désigner la mesure de spécifique d'épuration que connaît Rome à deux reprises au Ier s. AC et qui passe par l'affichage des listes de personnes dont les têtes sont mises à prix.

Extraits

[...] Il appela les proscrits à se réfugier sur ses navires, il propose même de racheter les proscriptions en offrant le double à ceux qui sauveraient les citoyens proscrits, Nombreux cas de résistance. (Aqua et igni interdictio : interdiction d'accueillir ou de cacher un proscrit sous peine de mort également et que les esclaves qui tueraient ou livreraient leur maître se voyaient affranchis) Visions différentes : velleius paterculus qui classent les différentes résistances :épouses ont beaucoup aidé leurs maris proscrits, les affranchis moyennement et l'aide des esclaves à leur maîtres proscrits ainsi que celui de leurs fils faibles. [...]

[...] Selon Appien sénateurs chevaliers auraient été abattus, Cicéron figurait sur la liste. Armée de républicains en Orient, reprenant le plan de Pompée en 49, Sextus Pompée tenait la sicile pour son propre compte La seconde proscription fut décidée en ~ 43 par les triumvirs, Octave, Antoine et Lépide, et elle visait au premier chef les meurtriers de César, mais aussi tous les républicains, c'est-à-dire, pour l'essentiel, Sextus Pompée, Brutus et Cassius. On publia donc à nouveau un édit et une liste de noms. [...]

[...] Mais cela échoue et lui vaut une exécution sommaire, le 17 décembre -43 comme proscrit. Même si il s'était d'abord échappé mais il fut rattrapé et c'est un légionnaire, Popillius qu'il avait autrefois sauvé d'une accusation de parricide qui le tua. Sa main droite (avec laquelle il a écrit les philippiques) et sa tête furent apportait à Marc Antoine et furent exposé sur les rostres, la place où les orateurs parlent. Une foule accouru alors pour voir les restes de ce grand homme comme avant ils venaient entendre ce grand orateur, mais là avec des larmes et des gémissements. [...]

[...] Mais ils ne seront finalement pas tués. M. Tullius Cicero fut tué. Beaucoup se réfugient vers les libérateurs d'Orient ou auprès des libérateurs d'orient dont Sex. Pompeius sur les mers occidentales et dans les îles. Chassent leurs ennemis politiques pour éviter toute insurrection armée en italie lorsque les triumvirs seront en orient. Le parti césarien combattait le parti républicain à Rome comme il devra le faire en orient . [...]

[...] Velleius est encore plus catégorique : . malgré l'opposition de César qui fut vaine, car il était seul contre deux, recommença le mal dont Sylla avait donné l'exemple, la proscription» (II 1). juger les assassins de César : cour spéciale par une loi du consul pedius, au nombre de ces criminels d'Etat fut rangé Sex Pompeius, amiral de la république, antoine et lépide décrétés ennemis publics, Brutus et Cassius, deux conjurés, en Orient. Dictature abolie par rétablie sous un autre nom : tresviri reipublicae constituendae, pour remettre l'Etat romain en ordre, première proscription : un tribun romain, règne de la terreur : vengeance, cruauté, cupidité, trahison. [...]