Afrique romaine, exploitations, propriétés impériales, territoire africain, aristocrates romains
Trois types d'exploitations peuvent être différenciés sur le territoire africain conquis par les romains. Les propriétés impériales nées de confiscations de terres où appartenant déjà au domaine impérial. Il existait également de grands domaines privés appelés fundi ou saltus, appartenant à des aristocrates romains ou à des riches africains.
Par ailleurs le territoire de l'Afrique a été cadastré permettant un système de mise en valeur.
[...] Ses saltus sont des domaines immenses et sont d'abord situés dans des régions administrés directement par l'empereur. L'intervention de 2 procurateurs, dont un affranchi impérial prouve que ces terres étaient devenues un domaine impérial L'impact de la politique impériale Les lois Manciana et Hadriana Cette série d'inscriptions révèle l'existence d'une législation qui vise à développer la petite exploitation au sein de la grande propriété. Née sous les flaviens et développé sous les antonins elle perdura en Afrique jusqu'à l'époque vandale. L'extrait que nous possédons concernent un domaine appelé Mappa lia Siga ou encore Villa Magna. [...]
[...] Il y a eu en Afrique un commerce du vin cependant il est plus difficile d'évaluer son importance par rapport au blé ou à l'olivier et il est très difficile d'évaluer sa part dans les exportations maritimes. Cependant il semble évident que le domaine s'étend favorisé par la lex manciana et par l'accroissement de la population. L'olivier : l'olive abonde en Afrique et est très exporté. C'est une culture très ancienne en Afrique mais qui se développa très fortement à partir du 2ème siècle après JC. Elle détermine en partie l'essor du pays car elle poussé facilement et pouvait être cher. De nombreux pressoirs à huiles firent leurs apparitions. [...]
[...] L'avoine n'est pas présent dans ce texte car inconnu en Afrique. La place du colonat en Afrique La définition juridique Installés sur des lots de terre découpés à partir de grands domaines impériaux ou privés, ces coloni sont des hommes libres. Un statut privilégié ? Cette série d'inscriptions révèle l'existence d'une législation qui vise à développer la petite exploitation au sein de la grande propriété. Ce substitue sans doute aux esclaves. Le sort des colons était moins aléatoire que d'autres statuts : il dépendait certes de la qualité du sol et des variations du climat mais il était lié aussi à la compétence et au travail du cultivateur. [...]
[...] Il existait en Afrique une culture intense du blé. En effet, l'importance du blé africain pour le ravitaillement de Rome est démontrée. On suppose que sous Vespasien, près des 2/3 du blé pour le ravitaillement de Rome était d'Afrique. L'Afrique nourrit ainsi Rome durant 8 mois. Enfin l'annone offre à l'Afrique, plus proche de Rome que l'Egypte autre grenier à blé important des débouchés assurés en blé. L'huile : L'huile fit son apparition en Afrique sous les flaviens avec une forte progression. [...]
[...] La question de l'origine de cette lex n'est pas totalement éclaircie et on ne sait pas si elle s'applique uniquement en Afrique ou dans tout le monde romain. Pour une durée de 5 ans renouvelable, ils louent un lot de terre qu'ils cultivent et ils reçoivent une maison, un verger, de l'eau et du matériel. Ils peuvent posséder aussi leur mobilier, leurs ruches, et du bétail. Ils doivent cependant une redevance qu'ils règlent au propriétaire ou à ses représentants et qui s'effectue en nature et varie selon le produit sur lequel elle porte (en général le tiers). [...]
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