France, Néolithique, ressources naturelles, animaux, végétaux, âge de Fer, Aude, Hérault, alimentation, régime alimentaire, informations archéobiologiques, nature
Du Néolithique à l'âge de Fer, près de 6 000 ans s'écoulent. Des groupes humains vivent de façon différenciée sur des parties du globe aux réalités écosystémiques et « bioculturelles » fortement hétérogènes. Certes restreints, mais éclatés et disséminés, ces groupes humains diversifiés ont, de fait, progressivement construit un rapport unique aux ressources qui constituaient les fondements de leur environnement direct et ont initié des processus civilisationnels dont la contemporanéité est encore tributaire. Dès lors, le Néolithique correspond bien à une période de transition marquante de l'histoire de l'humanité.
[...] Le sud de la France, comme spécifié supra, et en particulier le pourtour occidental de la Méditerranée sise géographiquement entre les départements de l'Aude et de l'Hérault, est extrêmement riche de vestiges et témoignages matériels pour les préhistoriens9. La géoarchéologie présente des conditions jugées favorables à l'établissement de fouilles, elles-mêmes propices à la conservation de vestiges d'origine anthropique ; ainsi, à titre d'exemple, « le site de La Capoulière (Mauguio, Hérault), à environ 10 km à l'ouest de Montpellier et à proximité des étangs et des lagunes » est composé d'une « zone d'interfluve à topographie faiblement contrastée, sur des formations alluvio-colluviales constituées d'épandages polyphasés de limons et de limons sableux carbonatés » où il est aisé d'en inférer la présence d'activités humaines de type agricole et de domestication d'espèces bovines10. [...]
[...] J.-C.), Dijon, ARTEHIS Editions pp. 513-525. Rémi Hadad, « Inactualités de la révolution néolithique », L'Homme, vol no pp. 291-318. Grégory Quénet, « L'Anthropocène et le temps des historiens », Annales, vol no pp. 267-299. Simon L. Lewis et Mark A. Maslin, « Defining the Anthropocene », Nature, vol no pp. [...]
[...] Rôle de la démographie historique et de la génétique quantitative », Anthropologie et Sociétés, vol no p. 95. François Djindjian, L'Archéologie, Paris, Armand Collin p. 351. [...]
[...] Méthode bibliographique et inductive : d'une sélection critique d'apports documentés de terrain (fouilles archéologiques, surtout en archéobiologie et archéozoologie) à une construction théorique double : de l'agrosystème lui-même à l'interprétation de ce dernier par le corpus historiographique (Précision concernant le plan : il s'agira, par conséquent, de montrer en quoi animaux et végétaux ne sont pas, ab initio, des ressources : un cortège d'informations, de la culture au commerce à la pratique alimentaire, l'implantation de foyers de peuplements, voire même à l'iconographie, à la religion, etc., peuvent être révélateurs de ce processus de « transformation » des animaux et des végétaux en « ressources » entre le VIIe et le Ier millénaire av. J.-C.) 1. L'identification des composants végétal et animal dans les pratiques des populations humaines du bassin méditerranéen occidental entre le VIIe et le Ier millénaire av. J.-C. Dans cette partie, vous mettrez en évidence « l'état de l'art » en matière archéobiologique, archéozoologique et paléoethnologique, vous intéressant directement aux objets eux-mêmes (objets d'origine végétale et animale). Par exemple : Hervé Pomarèdes et al., « Territoires languedociens de la Protohistoire au Moyen Âge », Archéopages, vol no pp. 10-21. [...]
[...] 171-180. Matthieu Calame, Enraciner l'agriculture, Paris, Presses universitaires de France pp. 17-30. Michel Serres, « Avant-propos. Ressources et ressourcement », Droit et société, vol no pp. 5-10. Fernand Braudel, « La longue durée », Annales, vol no pp. 725-753. Pierre Philippe, « L'Archéobiologie : essai de reconstitution de la dynamique bio-culturelle d'une petite population. [...]
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