Antiquités, inégalités sociales, plèbe, patriciat, patriciens, plébéiens, empereur, Sénat, gouvernement, citoyens, rivalité, romain, Rome antique, Cicéron, révoltes, cité romaine
Le document à étudier se constitue de trois extraits d'auteurs et d'ouvrages différents. En effet, on dispose d'un extrait de "De republica" de Cicéron dans son livre II, d'un extrait de Dion Cassius repris et traduit par L.Harmand dans "Société et économie" en 1932 ainsi que d'un extrait de Tite-Live issu de "Histoire romaine" livre II.
À travers l'étude de ces trois extraits, il faudra se demander quelle est la vision de chacun des auteurs sur la lutte entre la plèbe et le patriciat qui a été au centre de la société durant une très grande partie de la Rome antique.
[...] plus petite d'entre elles" 21-24). Les patriciens se servent donc en quelque sorte de la plèbe afin que cette dernière leur rende service en prenant part au combat, mais ne leur rendent aucune récompense ni aucune considération en échange de cet acte courageux. Cependant, avec l'arrivée du dictateur Manius Valerius Volusus Maximus au pouvoir, la plèbe change littéralement d'attitude concernant leurs conditions de vie désastreuses au sein de la société romaine. En effet, les plébéiens vont se montrer beaucoup plus durs, beaucoup plus attachés à leurs droits et à leurs principes. [...]
[...] l'estomac ne restait pas oisif" 53-58). Après cet épisode, les patriciens n'eurent pas d'autres solutions que de se soumettre aux volontés de la plèbe sous peine de se retrouver sans Hommes de combats pour défendre la cité romaine. Les Pères accordent donc des représentants à la plèbe "On s'occupa ensuite des moyens de la réconciliation . cette magistrature" 60-64"). Enfin, des tribuns de la plèbe furent créés pour représenter la plèbe lors des réunions importantes à l'assemblée par exemple et en présence des autorités supérieures comme les sénateurs ou encore l'empereur lui-même " On créa donc . [...]
[...] Cicéron indique que, malgré les conditions de vie très précaires de la plèbe, le gouvernement et plus précisément le Sénat, essaye tant bien que mal de trouver des solutions pour que les plébéiens obtiennent de meilleures conditions de vie et ainsi une meilleure considération vis-à-vis du reste du peuple romain et surtout des patriciens. Dès le début de son discours, Cicéron évoque la présence d'un important endettement qui vise en grande partie la plèbe "l'endettement jeta le désordre dans la cité" (L1). [...]
[...] Voyant cela, les patriciens et plus précisément le gouvernement décident d'envoyer un homme, Menenius Agrippa, vers la plèbe afin de régler tous les problèmes émanant de cette situation désastreuse. Ce dernier avait tous les mérites d'un bon négociateur non seulement, car il était envoyé par le gouvernement lui-même, mais surtout, car il faisait autrefois partie de la plèbe "On se décida à envoyer vers la plèbe . car il en était issu" 42-44). Menenius, à travers son apologue, décrit les modifications qui eurent lieu à cause des révoltes de la plèbe. [...]
[...] De plus cela va permettre la création de deux tribuns de la plèbe qui va servir à représenter les plébéiens et ainsi donner à cette dernière une place plus importante qu'avant au sein de la société romaine "après qu'eurent été créés deux tribuns de la plèbe" (L9-10). Ces deux périodes de sécession de la part de la plèbe vont permettre au gouvernement romain de prendre un tournant positif concernant les revendications de la plèbe. Effectivement, le sénat va offrir aux plébéiens endettés, des possibilités d'allégement de leurs intérêts "Et toujours, quand la plèbe . quelque allégement et quelques remèdes" 6-8). Les révoltes et les sécessions plébéiennes vont ainsi permettre à la plèbe de faire connaître leurs revendications aux entités supérieures comme le Sénat. [...]
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