Zarathoustra fut le premier prophète de l'histoire humaine. Il fut le fondateur de la religion officielle des empires achéménides et sassanides, dans l'ancienne Perse. Ce culte très ancien est pratiqué encore aujourd'hui en Inde et dans de petites communautés au Pakistan, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, à HongKong et en Afrique.
[...] Arrivé à l'âge adulte, Zarathoustra devint «prêtre», se maria et eut plusieurs enfants. À l'âge de trente ans, il eut une succession de visions mystiques au terme desquelles il se sentit investi d'une mission de révélation de la nature divine du monde aux hommes. Il commença alors à prêcher la parole divine et à combattre le polythéisme indo-iranien. Mais il fut bientôt en butte à des persécutions et forcé de quitter son clan pour entamer une vie solitaire et errante. [...]
[...] Un combat perpétuel Pour les zoroastriens, le monde est le théâtre d'un vaste et perpétuel champ de bataille au sein duquel l'humanité joue un rôle spécial. D'après la tradition. Ahura-Mazdâ créa, aux origines du monde, une armée d'êtres célestes, les Amesha Spentas, aux pouvoirs comparables à ceux des anges de la religion chrétienne, destinés à l'aider dans son combat contre le mal. Ceux-ci, les «Immortels et Bons», sont les enfants d'Ahura-Mazdâ. Chacun des Amesha Spentas est associé à l'un des six éléments qui participent à l'équilibre éternel du monde: terre, feu, métal, eau, plantes et bétail. [...]
[...] Par ailleurs, d'après les Gathas, Zarathoustra combattit vigoureusement le culte perse traditionnel d'Indra, perçu par lui comme l'incarnation absolue du mal, et stigmatisa avec force la quête individuelle des richesses dans ce monde-ci. Mais Zarathoustra ne contesta jamais la croyance en d'autres dieux qu'Indra, comme ceux apportés en Perse par les Macédoniens. Il n'insista que sur l'absolue prééminence d Ahura Mazdâ. Le «Grand Créateur» Pour Zarathoustra, le monde était la création d'Ahura-Mazdâ, et toute chose en lui reflétait l'éternel et titanesque conflit entre le bien et le mal. [...]
[...] L'une de ses coutumes, particulièrement singulière, mérite d'être citée: juste après leur mort, les défunts ne sont pas enterrés mais exposés à l'air libre en haut de la «Tour du Silence», jusqu'à ce que les vautours aient dévoré leur chair. Les temples sont absents du culte zoroastrien. Toutefois, les tenants de cette religion adorent le feu comme l'une des manifestations du créateur Ahura-Mazdâ, dans de nombreux petits autels ou brûle une flamme perpétuelle. Pièce de monnaie datée de 309 de notre ère représentant des zoroastristes en train d'adorer une flamme sacrée sur l'un de leurs autels. Le feu est l'un des six éléments fondamentaux garantissant la stabilité de l'univers, perçu comme manichéen. [...]
[...] Zarathoustra Zarathoustra fut le premier prophète de l'histoire humaine. Il fut le fondateur de la religion officielle des empires achéménides et sassanides, dans l'ancienne Perse. Ce culte très ancien est pratiqué encore aujourd'hui en Inde et dans de petites communautés au Pakistan, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, à HongKong et en Afrique. Zarathoustra (parfois appelé Zoroastre) est, d'après la légende, un descendant des premiers conquérants indo-Européen qui quittèrent leur foyer de peuplement d'Europe centrale pour venir s'installer en Perse (Iran actuel), et, pour une partie d'entre eux, dans la vallée de l'Indus, située dans l'État actuel du Pakistan, où ils soumirent leur civilisations locales. [...]
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