Comme la civilisation grecque, la civilisation romaine avait un caractère essentiellement urbain; c'est par la multiplication et le développement des villes que l'influence romaine s'est exercée dans les provinces. Il faut toutefois bien distinguer le cas de la partie orientale de l'Empire et celui de la partie occidentale.
En Orient les villes étaient déjà nombreuses et leur langue était le grec; aussi les Romains n'ont pas innové, ils se sont contentés de continuer l'œuvre des souverains hellénistiques et de favoriser les progrès de l'hellénisme.
[...] Les villes et les monuments dans la civiliation romaine sous l'empire La civilisation romaine sous l'empire Les villes et les monuments I. Les villes et la romanisation Comme la civilisation grecque, la civilisation romaine avait un caractère essentiellement urbain ; c'est par la multiplication et le développement des villes que l'influence romaine s'est exercée dans les provinces. Il faut toutefois bien distinguer le cas de la partie orientale de l'Empire et celui de la partie occidentale. En Orient les villes étaient déjà nombreuses et leur langue était le grec ; aussi les Romains n'ont pas innové, ils se sont contentés de continuer l'œuvre des souverains hellénistiques et de favoriser les progrès de l'hellénisme. [...]
[...] Ce n'était pas d'élégantes maisons à atrium comme à Pompéi, mais de grands immeubles de rapport (insulae) ou l'on s'entassait. Des quartiers sordides s'infiltraient entre les beaux monuments des collines de l'Est. Outre la crise du logement, les Romains connaissaient les difficultés de la circulation qui était presque impossible dans les quartiers du centre ; de nombreux écrivains se sont plaints des embarras de voiture et des bruits de la rue (cf. Les embarras de Rome, Juvenal : Satire III, 223). [...]
[...] Sur le Champ-de- Mars, aux monuments d'Auguste se sont ajoutées les colonnes d'Antonin et de Marc-Aurèle ; sur l'autre rive du Tibre s'élève le Mausolée d'Hadrien (actuellement le Château Saint-Ange). Citons encore le grand Cirque entre le Palatin et l'Aventin et les thermes colossaux de Caracalla au pied de celui-ci. Mais tout n'était pas que splendeur dans la ville éternelle ! Il fallait que cette énorme masse d'habitants puisse se loger : or tout le centre était réservé aux monuments publics, et l'absence de moyens de transport rapides interdisait à la ville une trop grande extension. [...]
[...] Les arènes de Nîmes sont un amphithéâtre. Le cirque servait aux courses de chars ; il avait la forme d'un rectangle très allongé dont les deux petits côtés sont arrondis ; la piste était partagée en deux par un mur (spina) dans le sens de la longueur ; les chars devaient en faire plusieurs fois le tour sans accrocher aux virages les bornes placées aux deux extrémités de la spina. Les thermes ou bains publics comprenaient des bains froids (frigidarium), tièdes (tepidarium) et chauds (caldarium) et des salles de bains de vapeur ; les plus vastes, comme les thermes de Caracalla à Rome, offraient également aux baigneurs et aux oisifs des salles de culture physique, des salons et des bibliothèques. [...]
[...] Les monuments les plus caractéristiques des grandes villes romaines sont, outre les temples, les basiliques, les arcs de triomphe, les aqueducs, les théâtres, les amphithéâtres, les cirques et les thermes. La basilique de forme rectangulaire, divisée en plusieurs nefs par des rangées de piliers, n'avait pas une destination religieuse ; elle servait de lieu de réunions pour les hommes d'affaires et de tribunal. L'Arc de triomphe était le plus souvent une porte monumentale faite pour un événement important qui n'était pas toujours une Victoire. Il en subsiste plusieurs en France, notamment à Saintes, à Orange et à Saint-Rémy de Provence. [...]
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