Les tombes royales d'Ur

Résumé du document

Ce document est le plan d'une tombe du Roi nº 789, datant du XXVIe siècle av. J.-C., cette tombe nous mène à étudier la conception funéraire en Antiquités Orientales. Elle provient du cimetière d'Ur, Ur existe actuellement sous le nom de Tell al-Muqayyar, elle se situe à 200 kilomètres de Bassorah, c'est l'une des plus anciennes villes de Mésopotamie, sur le fleuve Euphrate et proche du golfe Persique.

Elle se trouve dans l'actuel Irak. C'était une ville sumérienne, très puissante au IIIe millénaire av. J.-C. La ville d'Ur est principalement connue pour sa ziggourat, mais également pour le trésor de ses tombes royales. Ur fut la capitale d'un empire qui maintint sa cohésion grâce à sa prospérité économique et à sa puissance militaire. Elle devint très peuplée et d'une richesse fabuleuse comme l'atteste le contenu des tombes royales.

Étudions alors les tombes du cimetière d'Ur, cette étude permettra alors de comprendre les rites funéraires en Mésopotamie.

Extraits

[...] Pour les chercheurs, cette tombe est probablement la plus récente. La structure des autres tombes royales d'Ur est différente. Dans une grande fosse on a pris soin de construire une véritable chambre (parfois plusieurs) en pierre ou en brique à laquelle on accède par une rampe inclinée. Par exemple la tombe nº779, la plus ancienne par son niveau, possède 3 chambres parallèles dont la porte et les plafonds sont en pierres taillées et forment des arcs en plein cintre à voussoirs. [...]

[...] S'agit-il d'un rite propre à l'adoration du dieu-lune Nanna/Sîn, d'une pratique liée au mariage du dieu et de la Grande Prêtresse ou du rituel du substitut royal en son sort final ? C'est donc Au sud-est de l'enceinte du sanctuaire que Woolley découvrit entre 1927 et inhumations parmi les 1800 qui se distinguent par leur richesse mais aussi par leur mode de construction. Voyons l'exemple des tombes nº 789 et nº800. Les tombes nº789 et 800 Les tombes RT789 et RT 800 ont été découvertes en superposition (RT 800 sur RT 789). [...]

[...] Mais la découverte fondamentale fût celle de seize tombes, importantes par leurs dimensions et leur contenu, datées de 2600-2500 av J.C. que l'on a appelées les Tombes "royales" d'Ur. Dès leur découverte, ces tombes ont soulevé un problème historique, car les noms inscrits sur certains objets ne figurent pas sur la liste royale sumérienne, un texte de la fin du troisième millénaire publié par Jacobsen en 939. Cette liste nous donne les noms des princes d'une première dynastie d'Ur, à partir du protodynastique III mais aucun ne fut retrouvé dans les tombes royales. [...]

[...] Les tombes royales d'Ur Ce document est le plan d'une tombe du Roi nº789, datant du XXVI° siècle av. J.-C., cette tombe nous mène à étudier la conception funéraire en Antiquités orientales. Elle provient du cimetière d'Ur, Ur excite actuellement sous le nom de Tell al-Muqayyar, elle se situe à 200 kilomètres de Bassorah, c'est l'une des plus anciennes villes de Mésopotamie, sur le fleuve Euphrate et proche du golfe Persique. Elle se trouve dans l'actuel Irak. C'était une ville sumérienne, très puissante au IIIHYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/IIIe_mill%C3%A9naire_av._J.- C."eHYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/IIIe_mill%C3%A9naire_av._J.-C." millénaire av. [...]

[...] Il a donc été mis à jour une nécropole royale qui nous a révélé les magnificences d'une civilisation qui était encore barbare par certaine tradition et dans ses rites funéraires célébrés pour les rois mais qui avait atteint un haut niveau de raffinement en architecture, dans l'art des métaux, la décoration . Cette découverte est comparée à la trouvaille du trésor des Atrides à Mycènes. Conclusion Tout au long de l'époque sumérienne, les pratiques funéraires témoignent d'une grande diversité, les quelques cas qui sont parvenus jusqu'à nous la soulignent : tombes pauvres ou tombes riches, tombe dan un cimetière et d'autres dans l'habitat. Les pratiques funéraires sont donc un excellent reflet des sociétés anciennes ou modernes. [...]