Le temps de l'expansion perse, de syrus aux guerre médiques (550-478). Cours donné en 3ème année de Licence d'Histoire.
[...] Cet itinéraire est jalonné par des relais de poste, et protégé par des forteresses appelées phrouria, et commandées aussi par des phrourarques. 3c La notion grecque de “satrapie” n'a pas vraiment d'équivalent dans les inscriptions royales, qui énumèrent des dahyu, c'est-à-dire des peuples. Certains anciens royaumes indépendants (Cilicie ou Carie), les cités grecques et phéniciennes, les États sacerdotaux (Judée) conservent une large autonomie sous le contrôle des satrapes, et sont réputés les alliés, plutôt que les sujets, du roi : _ cités grecques et phéniciennes conservent leurs propres institutions politiques, sous la surveillance des satrapes de Sardes et de Transeuphratène (=Syrie-Palestine). [...]
[...] Il a transposé en Perse les usages de l'absolutisme et son organisation bureaucratique. 3b En 550, Cyrus, est vainqueur d'Astyage et il inverse la domination entre Mèdes et Perses ; il prétend être le petit-fils d'Astyage, bafoué dans ses droits par son grand-père selon une version recueille et transmise par Hérodote, et probablement élaborée dans l'entourage de Cyrus pour légitimer son action. 3c Par cette victoire, le potentat local qu'était Cyrus accède à la puissance régionale, et emprunte aux Mèdes, imitateurs des Assyriens, une deuxième organisation étatique structurée en monarchie absolue. [...]
[...] Oroïtès avait en particulier attiré le tyran grec Polycrate de Samos, allié du roi égyptien Amasis, et il l'avait fait exécuter pour tenter d'accroître sa propre puissance. A Samos, le secrétaire de Polycrate, Maiandrios, a pris le pouvoir, mais Darius a fait rendre Samos au frère de Polycrate, Syloson. En 519, il nomme son propre frère Artaphernès pour remplacer Oroïtès comme satrape de Sardes. 1b En 519-518, Darius met fin à la probable tentative de sécession d'Aryandès, qui avait été nommé satrape d'Égypte par Cambyse en 523. [...]
[...] Darius II a fait de même en nommant Cyrus le Jeune, à la veille de sa mort en 405, à la tête des satrapies de l'Ouest de l'Asie Mineure, en lui confiant en prime la charge de Karanos, qui faisait de lui le général commandant en chef pour la même région. 3b La langue de l'administration est l'araméen, langue véhiculaire du Proche-Orient depuis le Second Millénaire, mais l'empire demeure foncièrement multilingue, jusque dans ses usages administratifs : les inscriptions royales sont gravées dans les principales langues parlées dans l'Empire. Le roi est relié aux satrapes par un service de poste à usage exclusivement administratif, que les auteurs grecs ont appelé angareion. La correspondance entretenue par le roi avec les satrapes ou les souverains locaux est un véritable moyen de gouvernement. [...]
[...] Ses habitants sont en partie massacrés, tandis que les autres sont déportés en Élam ; _ en 493, Thémistocle est élu à l'archontat, et il commence à faire fortifier le Pirée ; il fait représenter l'année suivante la Prise de Milet, tragédie perdue de Phrynichos, qui est condamné à une lourde amende (1000 drachmes) pour avoir trop ému les Athéniens. Cette amende est accompagnée de l'interdiction de rejouer la pièce : cette censure est exercée par les adversaires de Thémlistocle ; _ les cités grecques d'Asie perdent leur statut d'alliées du Grand Roi, et elles sont plus étroitement subordonnées au satrape de Sardes. Artaphernès réorganise l'assiette du tribut de façon apparemment plus équitable. [...]
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