Système politique spartiate, Sparte, damos, citoyens, hilotes, périèques
Le peuple de Sparte s'appelle le damos. Or la définition du damos pose problème. Le peuple désigne à Sparte les citoyens. Le nombre d'hommes adultes et citoyens s'élève à 10 000, mais diminue au fil du temps entre 1200 et le IVème siècle. Mais le damos représente également les non citoyens comme les hilotes et les périèques.
Ces citoyens se désignaient eux-même comme étant les homoioi, c'est-à-dire les semblables. Ils ont conscience de faire partie d'une minorité et prétendent vivre de façon austère, militarisée et identique.
[...] L'ordre du jour est défini à l'avance par la Gérousia. Ils rédigent les rhètrai proposées à l'assemblée du peuple. Ils ont une fonction probouleutique. Au fil des siècles, les gérontes perdent de plus en plus de pouvoir au profit des éphores. Plutarque compare la Gérousia au Sénat romain dans son œuvre, Vie de Lycurgue. L'aspect démocratique : Les éphores sont au nombre de 5. Ils connaissent une évolution inverse de celles des gérontes et des rois à partir de l'époque classique. [...]
[...] Les rois quant à eux, désignent les armées. Au IVème siècle, selon Xénophon, ce sont les éphores qui dirigent les opérations sur le terrain. Pourtant, selon Aristote, ce sont les rois qui restent commandant en chef de l'armée. Ce qui est certain, c'est que le roi a droit de vie et de mort sur ses soldats en tant de guerres. Le roi combat personnellement au 1er rang, dans l'aile droite, escorté par une garde personnelle de 100 soldats d'élite. On se souvient du roi Léonidas qui se sacrifia sur un champ de bataille aux Thermopyles. [...]
[...] Le cas spartiate est un cas paradoxal. On le connait bien tout en le connaissant mal. Ceux sont presque toujours que les Athéniens qui en parlent comme : - à l'époque classique : Hérodote d'Halicarnasse Thucydide Xénophon Aristote - à l'époque hellénistique : Polybe - à l'époque impériale : Plutarque Le peuple de Sparte s'appelle le damos. Or la définition du damos pose problème. Le peuple désigne à Sparte les citoyens. Le nombre d'hommes adultes et citoyens s'élève à mais diminue au fil du temps entre 1200 et le IVème siècle. [...]
[...] Les éphores voient leurs pouvoirs s'étendre de plus en plus au point de devenir tyran pour les Spartiates. Ils sont les maitres de décisions importantes. Ils jugent toquées les affaires importantes de droits civils comme des contrats et surtout la constitution spartiate leur donne des droits de police exorbitants. Les 5 éphores sont comme une police politique. Ils ont le droit d'emprisonner n'importe qui sur le champ, d'infliger des amendes, même aux rois, et surveillent tous les magistrats. En temps de guerre, les Spartiates envoient toujours 2 éphores pour surveiller les rois en campagne. [...]
[...] C'est à cause du pouvoir de police et de leur rôle de police des mœurs qu'Aristote dit de leur pouvoir qu'il est d'égal à celui d'un tyran. L'ecclésia n'est pas mentionnée par Aristote. A Sparte, l'assemblée du peuple se nomme l'Apellà. De ce silence, les historiens en déduisent que l'assemblée a des pouvoirs limités. On a l'impression que l'assemblée ressemble à une chambre d'enregistrement qui vote par acclamation. On imagine également mal le citoyen spartiate s'exprimer comme le font les Athéniens sur l'Agora. [...]
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