A l'époque royale, Rome est encore organisée de façon archaïque. C'est une société patriarcale dans le sens où l'organisation familiale et sociale est fondée sur la descendance par les mâles et sur le pouvoir exclusif du père. La religion romaine, dans ses principaux aspects s'établie dès l'époque royale.
Selon la tradition c'est le deuxième roi de Rome Numa, qui fixe les institutions religieuses qui resteront jusqu'à l'empire. Les Romains attribuent une grande importance à la religion. La religion romaine esT une religion polythéiste : le panthéon romain (ensemble des dieux) est composé d'un nombre de dieux très importants.
C'est aussi une religion formaliste : elle se traduit par la célébration de cultes très minutieux qui ont pour but de se concilier les faveurs des dieux. C'est la fidélité au rituel qui permet l'efficacité de la demande.
[...] Participer aux cultes des dieux de la cité constitue un acte de citoyenneté, de même que participer aux affaires publiques. Les collèges de prêtres Ils jouent un rôle important et sont très nombreux. Ils assistent le roi qui est le grand prêtre de la religion nationale. Peu à peu, ils en viennent à limiter l'autorité du roi en matière religieuse. Le collège les pontifes Ils sont dénommés ainsi car ils forment le lien symbolisé par le pont entre les dieux et les hommes. [...]
[...] Les structures patriarcales de la Rome royale A l'époque royale, Rome est encore organisée de façon archaïque. C'est une société patriarcale dans le sens où l'organisation familiale et sociale est fondée sur la descendance par les mâles et sur le pouvoir exclusif du père. P1 : l'importance de l'élément religieux La religion romaine, dans ses principaux aspects s'établit dès l'époque royale. Selon la tradition c'est le 2ème roi de Rome Numa, qui fixe les institutions religieuses qui resteront jusqu'à l'empire. [...]
[...] Le lien de clientèle est un lien contractuel, fondé sur une notion clé du droit romain : la fides (bonne foi ou confiance qui doit régner entre le client et le patron). C'est un contrat synallagmatique : obligations réciproques. Le client doit la fidélité, le respect et l'obéissance (obsequium), une aide matérielle notamment sous forme militaire et une aide financière. Le patron doit à son client protection (il peut lui allouer une parcelle de terre ou l'assister dans un procès). La violation de ces obligations réciproques est durement sanctionnée : le lien de clientèle a un caractère sacré. Le lien de vassalité est calqué sur le lien de clientèle romain. [...]
[...] Ils sont chargés de l'entretien des ponts de Rome. Peu à peu, ils sont investis du rôle de gardien de la tradition religieuse et juridique car à l'époque, le droit est étroitement mêlé à la religion : ils jouent un rôle important dans la création du droit. Il y a 5 pontifes et à leur tête se trouve le grand pontife : le pontifex maximus, nommé à vie par ses collègues. Il a le pouvoir de nommer les prêtres des autres collèges. [...]
[...] Les clients peuvent être nombreux et constituent un symbole de la puissance des gentes. Les esclaves A l'époque royale, ils sont peu nombreux : les prisonniers de guerre ne fournissent pas des effectifs considérables car le théâtre des opérations militaires de Rome est encore restreint. Quant à l'esclavage pour dette, qui est une pratique attestée dans les pays méditerranéens depuis la plus haute antiquité, les romains répugnent le plus souvent à réduire en esclavage un de leur concitoyen pour des questions financières. [...]
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