La religion en Grèce n'est pas à appréhender comme nos religions actuelles : elles ne sont pas révélées. Le sacrifice en est le principal aspect. On voit deux sacrifices principaux : ceux dédiés aux dieux du sous-sol, les dieux chthoniens : tout l'animal est donné aux dieux et ceux dédiés aux dieux ouraniens : l'animal peut alors être mangé.
[...] La viande est ensuite dégagée : une partie est brûlée après avoir été huilée et parfumée pour les dieux. Le reste est divisé entre les citoyens : leur part peut être tirée au sort, ou donnée égalitairement selon le mérite. Au centre du sacrifice, il y a l'autel, le bômos. Cela peut être un simple cube de pierre, un haut de chapiteaux, qui peut être décoré. Il est à l'opposé de la fosse utilisé lors des sacrifices chthoniens : les divinités ouraniennes sont dans le ciel. [...]
[...] Après le découpage effectué par le mageiros, on sépare les parts des dieux et les parts des hommes. Les organes sont enlevés : le foie est utilisé comme objet de divination. Les os sont brulés pour les dieux. Les morceaux de choix sont donnés aux prêtres ou aux magistrats, et le reste est divisé entre citoyens. Cela se termine par un festin, qui est le sens du sacrifice. II. Signification du sacrifice C'est un don contre un autre don : on offre aux dieux en espérant un bénéfice. [...]
[...] Le sacrifice en est le principal aspect. On voit deux sacrifices principaux : ceux dédiés aux dieux du sous- sol, les dieux chthoniens : tout l'animal est donné aux dieux et ceux dédiés aux dieux ouraniens : l'animal peut alors être mangé. Le sacrifice, un acte communautaire par excellence I. Diversité de la pratique sacrificielle La thusia exprime la communisation avec les dieux dont l'accord autorise le fonctionnement de la société humaine. C'est un sacrifice sanglant alimentaire : on tue l'animal, on donne une partie aux dieux par la crémation et on mange le reste. [...]
[...] La victime ne doit en aucun cas se débattre : il faut qu'elle soit d'accord pour être sacrifiée : elle donne son assentiment lors de la plonge dans l'eau. Certains dieux préfèrent certaines victimes : à Zeus, on sacrifie des taureaux, à Déméther, on sacrifie des porcs. Les ustensiles utilisés ne sont pas spéciaux dans leur fabrication. Le couteau, de plus, est enterré après le sacrifice. Le déroulement du sacrifice se déroule comme suit : tout commence par une demande : celui qui prie le fait à voix haute les paumes tournées vers le ciel. La prière interpelle les dieux. Ensuite, la victime est consacrée. [...]
[...] Le sacrifice montre la supériorité des dieux aux hommes : ils peuvent se nourrir de fumée issue d'os. Cela provient du premier sacrifice : Prométhée a caché la bonne viande sous les peaux et a caché les os sous la graisse. Zeus, omniscient, choisit délibérément les os pour montrer qu'il peut ne pas se nourrir de chair. Zeus le punit cependant en prenant les feux aux hommes, feu qui volé à nouveau par Prométhée : le feu, c'est la distinction entre les hommes et les bêtes. [...]
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