Cette monarchie ne ressemble pas du tout à la description faite par Homère. Les tablettes de terre, documents administratifs, sont retrouvées dans toutes les capitales de la Grèce. Les administrateurs, en l'occurrence les scribes, dressent l'état des richesses du Roi pour son compte. La monarchie est donc bureaucratique : composée de scribes, écrivains, etc. Elle est donc comparable avec les monarchies mésopotamiennes.
Dans ces sociétés des débuts de la Grèce, la société est encadrée pour le compte du Roi, par un corps très puissant de scribes, qui constituent une aristocratie. La domination des scribes s'explique par l'extrême difficulté de l'écriture : hiéroglyphes. Ce savoir exceptionnel donnait donc le pouvoir de diriger la société avec le Roi, parce qu'il était difficile.
[...] Le peuple, même limité aux guerriers, a une existence politique et ce processus qui consiste à valoriser et élargir le peuple va se développer, et s'accomplir avec la mise en place de la démocratie. Le Royaume archaïque comporte déjà les trois éléments institutionnels nécessaires à la société démocratique : l'exécutif (le Roi ou les magistrats), le Conseil des sages, et surtout l'Assemblée du peuple qui va prendre toute son ampleur à l'époque classique. On passe d'un peuple comparse à un peuple acteur au VIe siècle. En effet, la royauté disparaît, car les lignées disparaissent ou demeurent, mais avec un Roi privé de tout pouvoir. [...]
[...] Ce régime politique de la Grèce primitive ne se distingue pas des autres régimes. Mais les choses changent à partir du XII° siècle, lorsque la civilisation mycénienne s'effondre sous l'invasion dorienne. Ces Doriens plongent la civilisation dans une période de stagnation, où rien ne se passe. Mais l'alphabétisation de l'écriture rend néanmoins accessible celle- ci au peuple. II. La royauté homérique Dans le contexte de l'époque, la royauté apparaît comme une grande nouveauté politique. Ce n'est plus un régime despotique, comme l'étaient les autres monarchies orientales, mais une royauté dotée d'un Roi qui n'exerce pas le pouvoir seul. [...]
[...] La royauté dans la Grèce primitive et archaïque I. La monarchie mycénienne Cette monarchie ne ressemble pas du tout à la description faite par Homère. Les tablettes de terre, documents administratifs, sont retrouvées dans toutes les capitales de la Grèce. Les administrateurs, en l'occurrence les scribes, dressent l'état des richesses du Roi pour son compte. La monarchie est donc bureaucratique : composée de scribes, écrivains, etc. Elle est donc comparable avec les monarchies mésopotamiennes. Dans ces sociétés des débuts de la Grèce, la société est encadrée pour le compte du Roi, par un corps très puissant de scribes, qui constituent une aristocratie. [...]
[...] Les royaumes deviennent donc des cités. Après une phase de transition par un régime intermédiaire, qu'on appelle la tyrannie, on passe à une société démocratique. Bibliographie indicative La construction de l'image du roi idéal au IVe siècle av. J. C.et l'avènement de la royauté hellénistique Christodoulou, Panos / 2008 La royauté en Grèce avant Alexandre Carlier, Pierre (1949- . ) / A.E.C.R. [...]
[...] Comme en Israël, le Roi n'est pas Grand Prêtre, car il en existe un distinct de sa personne. La royauté est héréditaire, mais le droit d'aînesse n'est pas reconnu. C'est le meilleur qui est Roi, ce qui explique que si un Roi cesse d'être considéré comme le meilleur par les guerriers, il peut être remplacé par son fils, par exemple Les fonctions du Roi Fonction de justice : le Roi est gardien des coutumes et des règles relatives à l'hospitalité, si des étrangers viennent dans son territoire, il doit bien les accueillir. [...]
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