Rome, monde romain, époque de Sylla, République romaine, empire territorial
Lucius Cornelius Sylla, ou Sylla. Notion d'aristocratie à propos de la gens Cornelia. Image d'un tyran sanguinaire à la suite de l'épuration spectaculaire pour ramener l'ordre à Rome (la proscription) ->premier des imperatores de la République romaine à avoir infléchi le fonctionnement traditionnel des institutions en se faisant attribuer une dictature à vocation constituante sans limitation de durée.
Né en 138 av. J.-C. Cursus honorum classique jusqu'au consulat de 88. Questeur auprès de C. Marius, en 107. Révèle qualités en capturant Jugurtha.
[...] J.-C+ reddition de la cité étrusque de Volsinies en 265. Italie du nord= territoire provincial, placé sous l'autorité d'un gouverneur. Monde culturellement étranger aux Romains, voire hostile, il n'a été soumis qu'en 175 av. J.-C. Italie péninsulaire= sud du 44ème parallèle grands groupes linguistiques (pop.= 4-5 millions de personnes): Les Italiques, les étrusques (nord du Tibre), les grecs (Italie du sud, devenue Grande Grèce et la Sicile au cours du VIIIème siècle). Inégalité flagrante des statuts juridiques des populations libres : - citoyens romains jouissent de la plénitude des droits civils et politiques. [...]
[...] : citoyens romains exemptés de l'impôt foncier direct. - les latins= statut intermédiaire. Droits civils + droits politiques s'ils venaient résider à Rome (en théorie). - Les alliés (socii( nom de guerre sociale= conflit des alliés)= peuples liés à Rome par un traité (cités fédérées). Conditions variaient en fct du degré de résistance qu'elle avait opposé aux Romains. Aucun droit, seulement des devoirs : servir dans l'armée romaine comme troupes auxiliaires, payer l'impôt. Lésés, J. Gaudemet : les étrangers de l'intérieur La guerre sociale : une unification chèrement acquise 91 av. [...]
[...] Des peuples guerriers, opposant deux fronts aux légions romaines, au côté desquelles ils avaient longtemps combattu. Tous les Italiens ne se révoltèrent pas (Latins). Combats furent particulièrement âpres : 100000 hommes. Revendications des alliés évoluèrent dans la douleur du conflit. obtenir une citoyenneté pour bénéficier des réformes agraires et pour accéder aux magistratures (les plus riches), organisés politiquement sur le modèle des Romains consuls préteurs). Choix d'une capitale : cité de Corfinium, rebaptisée Italica, symbole d'un sécessionnisme Sénat céda sur l'essentiel : 3 lois successives en 90-89 av. [...]
[...] Prééminence assurée précisément par les réseaux de clientèles. Les populares souhaitent agir pour le peuple en restaurant la justice sociale, au nom de la philosophie stoïcienne. Lien naturel entre l'artisan de la conquête(le soldat-paysan) et son bénéficiaire. Militent pour renforcer les droits politiques du peuple. Magistrature ancienne : le tribunat de la plèbe. = collège de 10 magistrats élus (une des magistratures inférieures) siégeant au sénat. Défendre les intérêts de la plèbe. Fer de lance de la lutte politique des populares, avec l'appui des chevaliers. [...]
[...] Marius met un terme à la grande peur des Celtes en 101. Pendant la guerre sociale, l'antagonisme entre le parti marianiste et le noble Sylla prend de l'ampleur avec les exploits militaires de celui- ci. Dès 89 av. J.-C., les Romains reprirent l'avantage et Sylla assiégea Nola et Pompéi qu'il investit l'année suivante comme consul. Ces carrières d'imperatores ont été rendues possibles par une réforme de la conscription militaire datée du 1er consulat de Marius en 107. Prolétarisation de l'armée et privatisation des liens soldat-imperator L'armée romaine traditionnelle était une armée de conscription, censitaire et non permanente. [...]
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