Richesse, citoyenneté et pouvoir, à Rome, sous la République (513-133)

Résumé du document

Dissertation d'histoire romaine sur le sujet suivant : Richesse, citoyenneté et pouvoir, à Rome, sous la République (513-133).

Extraits

[...] Les devoirs du citoyens, les munera, sont au nombre de trois. Le census ou recensement, permet de classer tous les citoyens parmi 193 centuries, en fonction de leur richesse. Le tributum (tribut) est l'impôt que doivent payer les citoyens ; il est proportionnel à la richesse du citoyen. Enfin, la militia est le service militaire, plus ou moins long, que doit effectuer le citoyen. Là encore, le citoyen servira dans la cavalerie, l'infanterie lourde ou légère suivant sa richesse. Le système politique romain est donc clairement basé sur la richesse. [...]

[...] Les citoyens romains sont soit des Patriciens, soit des Plébéiens. Les Patriciens, on l'a vu, ont pendant longtemps contrôlé les magistratures et le Sénat. De plus, les Plébéiens, paysans pour la plupart, et formant le gros des troupes de l'armée romaine, sont excédés de leurs mauvaises conditions de travail : lors des attaques extérieures, leurs terres sont ravagées ; et quand Rome est en guerre, les paysans doivent laisser à l'abandon leurs terres. Dans tous les cas les faillites sont nombreuses et l'esclavage pour dettes fréquent. [...]

[...] En 444, on créé le tribunat militaire à pouvoir consulaire. Comme son nom l'indique, le tribun détenteur de cette charge aura le pouvoir aura le pouvoir d'un consul sur les affaires militaires. Ce tribun pourra être choisi parmi les Plébéiens et les Patriciens. Mais jusqu'à 367, seuls quatre plébéiens seront élus (la charge est annuelle). En 367, les lois licieniennes-sextiennes sont votées. Elles permettent à la Plèbe d'accéder au consulat et un consul au moins devra être un plébéien désormais. [...]

[...] C'est ce partie du centre qui dirigera Rome jusqu'en 103. La lutte entre Plébéiens et Patriciens est achevée, mais le pouvoir réside toujours dans les mains des plus riches ou plébéiens. Le système ploutocrate de la République romaine ne donne le pouvoir qu'aux patriciens, les citoyens les plus riches, dans un premier temps. Puis la clôture du Patriciat se lève, et les Plébéiens se voient accorder plus de droits politiques. En 367, avec les lois liciniennes-sextiennes, la Plèbe possède presque les mêmes pouvoirs politiques que le Patriciat, et les deux dirigent conjointement la République. [...]

[...] En quoi la richesse, la citoyenneté et le pouvoir sont-ils liés, à Rome, sous la République (509-133) ? Le système politique de la république romaine repose sur une égalité géométrique : une égalité proportionnelle aux mérites. Ce système connaitra une série de modifications dans le cadre de la lutte entre Patriciens et Plébéiens. La citoyenneté romaine s'acquiert par la naissance ou a récompense. On nait citoyen car son père est citoyen ; où on devient citoyen en récompense de services rendus à Rome. [...]