La guerre des Gaules s'insère dans le processus de conquête du Bassin méditerranéen par Rome. Au IIe s av J.C., des conflits éclatent entre les Phocéens et certains Gaulois qui veulent s'emparer de leur territoire. A la demande des Phocéens, les Romains interviennent en Gaule à partir d'environ -125 : c'est le début de la conquête romaine. En -118, une colonie romaine est créée à Narbonne, elle devient province de la Gaule transalpine dans les 70's av J.C (...)
[...] L'hiver 53-52, César annonce la pacification de la Gaule. Cependant des troubles sporadiques ont lieu. En 52 est lancé un appel à la lutte unie contre les Romains et César doit affronter la révolte générale des peuples gaulois qui prennent pour chef l'arverne Vercingétorix. Après une politique gauloise de terre brûlée mise en échec par les Romains, la guerre se joue en pays arverne. Battu Gergovie, César se replie et réorganise ses légions en Narbonnaise. Le siège puis la capitulation d'Alésia entérine en septembre 52 une victoire romaine longtemps compromise. [...]
[...] En -118, une colonie romaine est créée à Narbonne, elle devient province de la Gaule transalpine dans les 70's av J.C. La domination de toute la Gaule, dite chevelue, est plus tard l'œuvre de César. La Gaule chevelue est alors divisée en multiples civitates, peuples indépendants, rivaux, en guerre civile quasi permanente. César entre en Gaule chevelue en 58. Il profite des rivalités entre Gaulois pour mener ses conquêtes. Il intervient d'abord à l'appel des Eduens, menacés par les Helvètes. César bat les Helvètes puis les Suèves dans le sud de l'Alsace. [...]
[...] On constate la modification de la toponymie. Du point de vue du mode de vie, les habitudes romaines s'imposent : mode vestimentaire, introduction de nouveaux loisirs (théâtre, combats de gladiateurs ou course de chars), évolution des modes de consommation (huile d'olive, vin), pacification des comportement favorisés par la pax romana qui profitent à l'activité économique et permet l'enrichissement d'hommes d'affaires gaulois. Du point de vue religieux, les pratiques évoluent avec l'adoption du panthéon romain qui n'efface pas cependant le culte des dieux gaulois. [...]
[...] Les limites de la romanisation La romanisation de la Gaule avait commencé avant la conquête par César. De plus, les Romains ont utilisé certains éléments gaulois (tracé des routes, techniques de la métallurgie). La romanisation n'a pas touché de manière identique l'ensemble de la population et/ou du territoire. Si l'acculturation rapide des élites urbaines gauloises ne fait aucun doute, dans les campagnes, le phénomène a été beaucoup moins important et plus lent. Des révoltes, signes de fortes résistance à la romanisation, ont d'ailleurs lieu dans les campagnes de façon sporadique pendant 3 siècles. [...]
[...] La citoyenneté romaine leur permet de prendre part aux affaires politiques de leur ville comme magistrat. L'adoption d'un nouveau modèle urbain et rural En 20 ans, une soixantaine de villes sont créées ou transformées sur le modèle de Rome : un plan urbain orthogonal (cardo nord-sud et décumanus est-ouest), un centre monumental, avec le forum au croisement de ces 2 axes, principale place de la cité ayant une fonction à la fois administrative, religieuse et commerciale, des lieux de loisirs comme les théâtres, amphithéâtres et thermes, une muraille et des arcs de triomphe. [...]
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