La religion romaine de 133 avant J.C à 14 après J.C, fiche d'histoire de 7 pages
La religion romaine est avant tout polythéiste (important pour la suite c'est une explication de la mentalité religieuse des Romains). Elle est omniprésente dans la vie de la cité, dans l'Histoire, dans la vie quotidienne. Au cours du 1er siècle avant J-C elle subit un certain nombre de changements, en grande partie liés aux bouleversements politiques de l'époque.
Quelles sont les caractéristiques de la religion romaine et quels sont les changements qui s'opèrent à cette époque ?
Intro, la pietas romaine
I) Le culte, les institutions
II) Les changements au cours des bouleversements du 1er siècle avant J-C
III) La religion au début de l'empire
[...] Les magistrats romains sont investis après que l'on ait demandé aux dieux leur approbation, mais ce sont les magistrats romains qui acceptent ou non un dieu en faisant construire des temples, en lui rendant un culte ; sorte de relation ambivalente entre les dieux romains et les Romains. Le culte reste un acte public, on rend les sacrements publiquement et les manifestations religieuses sont très importantes. Le sacré passe toujours avant le politique car il est l'origine de la cité. Contrôle des magistrats par les prêtres à travers les augures. Le lieu de religion est en fait le forum, lieu où politique et religieux sont liés. La religion romaine s'enrichit toujours de nouveaux cultes et de nouveaux dieux venus de cultures différentes. [...]
[...] Le culte domestique : le sacrifice doit impérativement être fait sous l'ordre du pater familias ou de la maîtresse de maison, de plus, l'Etat ne doit pas se mêler de ces cultes du moment qu'ils ne troublent pas la cité. Donc culte du Génius (sorte de représentation du pater familias en rapport avec la procréation),des Lares (dieux du feu, de la sédentarité), des Pénates dieux de la réserve et des provisions, à qui on fait des libations (sous des formes diverses et variées). Ces offrandes sont plus importantes le jour de naissance du pater familias (natalis dies). [...]
[...] La religion dans les guerres serviles. Le prestige des leaders des guerres serviles est souvent réhaussé par des présages, des prodiges ici 1ère instrumentalisation de la religion à des fins de communication avec le peuple. Ex : Eunus, songe donné par les dieux qui le font penser qu'il doit devenir roi, de plus artifice du cracheur de feu pour impressionner la foule. Ou bien Spartacus dont la compagne avait des dons bacchiques et entrait en transe pour délivrer ses prédictions La religion et les grands imperatores Marius : Issu de la province et donc attaché aux superstitions, engouement pour toutes les formes de divination, croyance aux présages, se sert beaucoup des signes divins, se promène partout avec une femme qui pratique la divination vision rustique de la religion et avant tout superstitieuse. [...]
[...] Quelles sont les caractéristiques de la religion romaine et quels sont les changements qui s'opèrent à cette époque ? Plan : Intro, la pietas romaine Le culte, les institutions II) Les changements au cours des bouleversements du 1er siècle avant J-C III) La religion au début de l'empire La "pietas" romaine Lexique pietas = qualité de vénération et de dévouement d'un citoyen face à ses parents, ses ancêtres. Feriae = les jours fériés pendant lesquels on ne transgresse pas certains tabous, on a des obligations envers les dieux Omen = interprétation des signes divins Fides = loyauté tant religieuse que sociale Templum = espace terrestre ou céleste coupé du monde des hommes et dédié aux dieux Le mythe fondateur : Histoire célèbre de Remus et Romulus enfants de Rhéa Sylvia et Mars, elle-même descendante d'Enée et Vénus. [...]
[...] Sur la via Flamina, mausolée d'Auguste, autel de la Paix Auguste et de la Providence Auguste. Omniprésence d'Auguste même en-dehors de Rome. Lieux de culte qui rendent hommage à ses capacités mais non à sa personne, c'est après sa mort qu'il est réellement divinisé. Conclusion : La religion à Rome est omniprésente et passe bien souvent avant le politique. Ceci fait du sacré une arme de taille pour les ambitieux : prouver qu'on est aimé des dieux c'est se forger une crédibilité aux yeux du peuple et légitimer sa puissance. [...]
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