Du IIème siècle à la fin du Vème siècle, en Occident, le christianisme s'impose comme la religion du plus grand nombre. Cette situation est le résultat de deux phénomènes : la croyance dans le message de Jésus et l'organisation de la nouvelle religion par Paul de Tarse. En Gaule romaine, les Chrétiens subissent des persécutions ; la christianisation y est inégale selon les classes sociales et selon les lieux, mais elle est considérée comme effective pour la majorité de la population dès le IIIème siècle (...)
[...] II- La christianisation du monde gallo-romain Les débuts du christianisme en Gaule est une période peu connue. Il y a une première évangélisation sur le littoral méditerranéen au Ier siècle mais on n'en a aucune certitude. Cependant, il y a des chrétiens au IIème siècle, surtout le long des voies commerciales (Marseille, Arles, Lyon) qui sont souvent juifs ou orientaux. Au IIIème siècle, la christianisation semble progresser dans le sud et l'est de la Gaule. Il y eut de nombreuses persécutions des chrétiens. [...]
[...] - Dans les campagnes, on vit à côté des églises. Il faut souligner quelques limites à cette christianisation de la Gaule : les cultes païens restent vivaces dans les campagnes et l'Eglise met du temps à christianiser certaines pratiques. Il faut attendre le IXème siècle pour que la christianisation de la Gaule soit totale. Ccl : La disparition de l'Empire en 476 ne remet pas en cause la place de la nouvelle religion. Celle-ci devient le ciment entre la Gaule antique et le royaume des Francs qui s'installe sur la plus grande partie de l'ancien territoire gallo-romain puisque leur roi, Clovis, devient chrétien par baptême, vers 496. [...]
[...] Après sa mort, plusieurs vies de Saint Martin sont écrites. A la fin du IVème siècle, l'Eglise a beaucoup progressée en Gaule et elle s'est intégrée dans les structures impériales. La cité est devenue un diocèse et à sa tête un évêque. Les diocèses sont d'abord des divisions administratives. Les grandes invasions entraînent un recul du christianisme surtout dans le Nord de la Gaule où s'installent des Barbares païens (Saxons, Francs). En 499, Saint Vaast, évêque d'Arras, découvre la ville presque abandonnée, la cathédrale en ruines. [...]
[...] En outre, des contacts s'établissent avec les Juifs installés dans les villes de la côte méditerranéenne, et donc le monothéisme. Les dieux gaulois prennent des noms latins tout en conservant leurs caractéristiques gauloises. En effet, certaines divinités gauloises sont assimilées à des dieux romains. Le Jupiter gaulois porte la spirale et la roue (Taranis-Jupiter). Il y a une originalité gauloise qui subsiste, certains dieux gaulois restent présents. Chez les gallo-romains, il y a deux types de temples : - Les temples classiques qui sont rares. - Les fana sont les plus fréquents. [...]
[...] En 337, à la mort de Constantin, le christianisme fait de nouveaux adeptes et s'organise en se calquant sur le cadre politique existant. La nouvelle religion pénètre plus nettement dans le Midi que dans le nord de la Gaule, comme l'atteste la géographie des nécropoles et des lieux de culte. Le pouvoir impérial encourage le christianisme. Il y a une plus grande action des personnes importantes comme Saint Martin de Tours. Né en 316, c'est un militaire qui vient de Hongrie. [...]
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