Les plébéiens testent rapidement l'efficacité des institutions plébéiennes. Ils profitent d'une guerre de Rome contre ses voisins ce qui amène les patriciens à faire participer les plébéiens pour des efforts de guerre. Trois avancées ont alors lieu : les plébéiens obtiennent légalité juridique, ils obtiennent le pouvoir de participer aux magistratures romaines, et les patriciens font des concessions.
La loi des 12 tables était considérée par les Romains comme la source et l'origine de tout le droit. Avant cette réforme, la connaissance et l'interprétation des coutumes demeurait le privilège des chefs des gentes et des pontifes. Or ces derniers étaient tous des patriciens et les plébéiens les accusaient, non sans raison, de donner à l'interprétation des coutumes un sens toujours favorable aux patriciens.
[...] Il contient, cependant, des innovations majeures comme la laïcisation du droit, la reconnaissance de l'égalité juridique entre citoyens et la provocatio ad populum (appel au peuple). Hering (juriste allemand du 19e siècle) allait plus loin en affirmant que la loi des 12 tables était un témoin de l'esprit occidental de liberté. En effet, ce droit favorise, dés cette époque, la liberté car le romain est seul responsable de la façon dont il exerce ses droits sur sa propriété ou sur sa famille. [...]
[...] Ils exercent encore dans la seconde moitié du 5e siècle av JC un quasi-monopole sur les magistratures. Les patriciens justifient ce monopole par des considérations religieuses, l'investiture religieuse conférerait à la famille du magistrat un charisme particulier qui permettrait aux descendants de celui-ci d'exercer par la suite cette fonction. Cette justification habile explique sans doute que les revendications des plébéiens sur les magistratures resteront sans effet pendant prés d'un siècle. les lois liciniennes de -367 : une avancée politique et sociale pour la plèbe Les difficultés du début du 4e siècle ravivent l'antagonisme entre le patricia et la plèbe. [...]
[...] - Au premier chef, le problème des dettes handicape toujours autant les plébéiens. Le plébiscite accorde un moratoire de 3 ans pour les débiteurs à la suite de quoi le remboursement des dettes est allégé. Il faudra attendre une quarantaine d'années pour que la question des dettes soit réglée de manière plus durable, la loi poeteia papiria de -326 abolit enfin l'esclavage pour dette. - La seconde préoccupation concerne la question agraire (le partage des terres). Le plébiscite contient une loi agraire c'est-à-dire une loi prescrivant un nouveau partage des terres. [...]
[...] Cette possibilité est acceptée ce qui introduit au cœur des institutions romaines un puissant moyen pour faire triompher les revendications de la plèbe. - Ces lois donnent force obligatoire aux plébiscites en les étendant à tous les citoyens romains compris les patriciens) à condition qu'ils aient été ratifiés a postériori par le Sénat. Polybe, un grand analyste grec des institutions républicaines, considérait ces lois comme la deuxième fondation de la République romaine. Pour autant, les patriciens sont loin d'avoir tout cédé. [...]
[...] Les progrès de la plèbe, de la loi des 12 tables aux lois liciniennes de -357 Les plébéiens testent rapidement l'efficacité des institutions plébéiennes. Ils profitent d'une guerre de Rome contre ses voisins ce qui amène les patriciens à faire participer les plébéiens pour des efforts de guerre avancées ont lieu : - les plébéiens obtiennent légalité juridique - ils obtiennent le pouvoir de participer aux magistratures romaines - les patriciens font des concessions. A la loi des 12 tables : l'étape essentielle de la connaissance de la loi La loi des 12 tables était considérée par les romains comme la source et l'origine de tout le droit. [...]
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