démocratie athénienne, aveuglement populaire, anarchie démocratique, Jacqueline de Romilly, démocratie grecque
Du début du Vème siècle à la fin du IVème, on voit se poursuivre un dialogue, continu et serré, où s'instruit le procès de la démocratie et où se mesurent les difficultés qu'elle pouvait présenter. Dans ce dialogue, tout compte : les allusions du théâtre comme les analyses des philosophes, les descriptions des historiens comme les argumentations des plaideurs ou des pamphlétaires. »
« En essayant de penser leur régime sous forme de principes, d'en apprécier les mérites, les inconvénients et les devoirs, d'en définir et d'en clarifier la nature, les Athéniens de l'époque classique se sont donné le privilège de rejoindre l'universel. »
[...] Problèmes de la démocratie grecque ; Jacqueline de Romilly Avant-propos : Du début du Ve siècle à la fin du IVe, on voit se poursuivre un dialogue, continu et serré, où s'instruit le procès de la démocratie et où se mesurent les difficultés qu'elle pouvait présenter. Dans ce dialogue, tout compte : les allusions du théâtre comme les analyses des philosophes, les descriptions des historiens comme les argumentations des plaideurs ou des pamphlétaires. En essayant de penser leur régime sous forme de principes, d'en apprécier les mérites , les inconvénients et les devoirs, d'en définir et d'en clarifier la nature, les Athéniens de l'époque classique se sont donné le privilège de rejoindre l'universel. [...]
[...] - A l'origine, principe de répartition = familial (genè >phratries>tribus) : Cette organisation favorisait tout ensemble l'influence des nobles et l'inégalité territoriale. Clisthène changea tout cela. Il introduisit un ordre net, fondé sur une répartition géographique, commandé par un clair système arithmétique. Les dix tribus étaient donc égales, non seulement dans leurs droits, mais dans leur structure. CHAPITRE 1 : L'aveuglement populaire Que chacun participe avec voix égale au gouvernement d'un pays peut paraître juste ; cela peut paraître aussi dangereux puisque tous ne possèdent pas un égale compétence. [...]
[...] - Luttes Sparte / Athènes : ces luttes furent l'occasion de propagandes contraires et stimulèrent la recherche de solutions à la fois pratiques et théoriques. - Comparaison : La démocratie athénienne était moins large que les nôtres, dans la mesure où ce ''peuple'' qui était souverain, ne coïcidait pas avec la population totale du pays. une démocratie beaucoup plus radicale que les nôtres : Il s'agissait ( ) d'une démocratie directe. Les petites dimensions de la cité-Etat permettaient, à cet égard, ce que l'ampleur de nos Etats modernes rend impossible. [...]
[...] Tous y exercent la souveraineté autrement dit, personne. CHAPITRE 3 : Parti et patrie Démocratie : souveraineté du peuple ensemble des citoyens) domination du peuple au sein des citoyens, une classe opposée à d'autres) même distinction pour le mot ''dèmos'' en grec. CONCLUSION : Démocratie et éducation On avait ainsi déploré l'ignorance, l'incompétence, l'aveuglement du peuple, arguant qu'il n'avait pas été instruit à s'occuper de politique : c'était là une question d 'éducation. Une démocratie qui laisse l'enseignement tomber aux mains des ennemis du régime, une démocratie qui n'essaie même pas de conserver à l'éducation sa qualité de formation, non pas politique, mais civique, une telle démocratie est perdue. [...]
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