Principat, monarchie, monarchie dissimulée, princeps, Octavien
Aujourd'hui encore la nature du principat est l'objet de controverses chez les historiens.
On peut se demander si le principat fut une monarchie et alors s'interroger sur le caractère polémique de ce régime. Ce régime peut-il être considéré comme monarchie ou non ? La monarchie étant un système politique dans lequel le pouvoir est dirigé par un seul individu.
En 27 avant Jésus-Christ, Octavien, fils adoptif et petit neveu de Jules César, fonde l'Empire romain. Il reçoit le titre d'Auguste, mais se fait aussi appelé princeps (c'est à dire premier des citoyens), c'est donc le début du principat.
[...] Le principat, une monarchie. Sommaire I Le principat A Le princeps Les principaux pouvoirs du princeps L'imperium proconsulaire la tribunicia protestas D'autres pouvoirs importants le pouvoir normatif l'auctoritas B Les institutions Les magistrats Le concilium principis Le contrôle de l'Etat via deux autres entités II Mise en regard du principat et de la monarchie A La monarchie Différentes monarchies, généralités la monarchie constitutionnelle ou limitée la monarchie parlementaire la monarchie absolue monarchie de droit divin Leurs points communs B Le principat, une monarchie dissimulée ? [...]
[...] Même si la souveraineté du princeps semble ne pas toujours être directe (intermédiaire des magistrats, agents administratifs etc), il a la main mise sur le contrôle de l'Empire et les agents politiques subalternes apparaissent comme des pantins à qui le princeps dicte les actions. Les institutions ne sont pas libres dans l'exercice de leur fonctions. D'ailleurs Dion Cassius disait, dans Histoire romaine : ce fut ainsi que la puissance du peuple du Sénat passa tout entier à Auguste, et qu'à partir de cette époque fut établie une monarchie pure Cette évolution dans le système politique de l'Empire verra naître la deuxième phase de celui-ci : le dominat, lors de l'arrivée de Dioclétien au pouvoir. [...]
[...] En effet, il faut se demander ici pourquoi le principat serait-il un régime monarchique ? Une analyse plus avancée de ce qui caractérise le principat permettre de comprendre si en effet celui-ci s'apparente à une monarchie I Le principat. Dans la continuité du régime de la République romaine (-509 à -27 environ), Auguste entend conserver les institutions en place mais cherche à les discréditer pour, par la suite, en instaurer d'autres. Par l'étude des pouvoirs du princeps et institutions, nous verrons comment ces changements dans la vie politique de l'Empire se mettent en place A Le princeps Les principaux pouvoirs du princeps. [...]
[...] En effet, si le princeps est le premier des citoyens il reste un citoyen parmi les autres et entend appliquer lui aussi la loi (même s'il en est à l'origine) l'auctoritas. L'auctoritas (qui vient de augere c'est à dire accroitre) est le pouvoir par lequel Auguste peut donner une valeur plus importante à une décision (décision d'un autre ordre, juge par exemple). Le princeps hérite des prérogatives de ses prédécesseurs et, même s'il reste le premier parmi les citoyens il accepte notamment de coopérer avec un nombre restreint de magistrats subordonnés, qui l'aideront dans l'exercice de ses fonctions B Les institutions Les magistrats. [...]
[...] Il existe quatre grands types de régimes monarchiques la monarchie constitutionnelle ou limitée. Dans laquelle le monarque joue un rôle symbolique, il est limité par une constitution et des organes subordonnés. Ses pouvoirs, séparés, sont définis par la Constitution la monarchie parlementaire. Le chef du gouvernement est nommé roi devant le parlement. Le monarque représente l'Etat, il garanti la continuité des institutions la monarchie absolue. Le monarque n'est soumis à aucun contrôle positif, certains organes ont seulement un rôle consultatif (expl. Le Parlement) monarchie de droit divin. [...]
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